Les achats immobiliers ont battu des records en France.

1.130.000 transactions immobilières

Entre fin mai 2020 et fin mai 2021, 1.130.000 transactions immobilières ont été enregistrées par les notaires de France. À titre comparatif, en 2019, considérée comme une année dynamique, seules « quelques » 1.067.000 ventes avaient été comptabilisées. Selon les notaires, cette ruée vers l’immobilier s’explique partiellement par le report des ventes bloquées durant le premier confinement de 2020. Cependant, les notaires précisent que ces chiffres traduisent surtout un dynamisme exceptionnel du marché, boosté par une « nouvelle typologie de biens » dans des zones géographiques éloignées des grandes villes.

La ruée vers les « petites villes »

Les confinements successifs de 2020 ont littéralement fait exploser l’attractivité des petites ou moyennes villes situées en périphéries des grandes métropoles. Avec le développement du télétravail, les acheteurs Franciliens se sont dirigés vers des biens immobiliers situés dans des départements limitrophes à leur région professionnelle, ciblant notamment de petites maisons dotées ou à proximité d’un espace vert. Selon la première édition du baromètre de l’emploi de LinkedIn, publiée en juillet, Paris est la ville qui enregistre le plus de départs depuis la pandémie (-17,6% sur le ratio arrivées/départs), suivie par Toulouse (-16%) et Strasbourg (-8,7%). L’exode massif des Parisiens s’explique en partie par le fait que près de 60 % des Franciliens ont la possibilité de télétravailler sur une base régulière, contre seulement 1/3 des travailleurs dans le reste de la France.

La mobilité interne se poursuit

Si les déménagements des Français ont connu un pic en septembre 2020 (+126% par rapport à la moyenne avant la pandémie), la migration interne continue sur l’année 2021. Toujours selon LinkedIn, le taux de départs entre janvier et mai 2021 surpasse celui de l’année 2019 (+38 %) sur la même période. Selon Sandrine Chauvin, directrice de la rédaction de LinkedIn France, la dynamique de mobilité interne se poursuit, donc, et « rien n’indique qu’elle va s’arrêter ».

Article rédigé par Boursorama Banque

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