Les travaux éligibles à la loi Malraux doivent porter sur la restauration complète d’un immeuble classé ou localisé dans une zone à sauvegarder.

Vous pouvez bénéficier d’une réduction d’impôt allant jusqu’à 30 % du montant de vos dépenses.

Cependant, les dépenses éligibles sont très encadrées.

Nature des travaux

L’ensemble de l’immeuble doit faire l’objet d’une réhabilitation pour pouvoir bénéficier du dispositif de défiscalisation Malraux. Le propriétaire d’un seul appartement au sein d’une copropriété ne peut pas en bénéficier pour des travaux engagés de façon isolée. Les travaux doivent aboutir à la restauration complète de l’immeuble. Les travaux sont validés et suivis par un Architecte des Bâtiments de France.

Les dépenses à prendre en compte

Les dépenses prises en compte dans la réduction d’impôt sont celles dites «de droit commun». Il s’agit:

  • Des dépenses de réparation et d’entretien supportées par le propriétaire.
  • Des dépenses d’amélioration liées aux locaux d’habitation, à l’exclusion des frais correspondant à des travaux de construction, de reconstruction ou d’agrandissement.
  • Des dépenses d’amélioration liées aux locaux professionnels et commerciaux destinées à protéger ces locaux des effets de l’amiante ou à faciliter l’accueil des handicapés, à l’exclusion des frais correspondant à des travaux de construction, de reconstruction ou d’agrandissement.
  • Des primes d’assurance.
  • Des impôts, autres que ceux à payer par l’occupant, au profit des collectivités territoriales, tout comme la taxe annuelle sur les locaux à usage de bureau.
  • Des frais de gestion (limité à 20 €), des frais de rémunération des gardes et concierges, des frais de procédure et des frais de rémunération, honoraire et commission versés à un tiers pour la gestion de l’immeuble.
  • De la fraction des provisions versée par le propriétaire en vue des dépenses de travaux de la copropriété.

Soyez vigilants

Loi Malraux: la vigilance s’impose sur les travaux

L’essentiel des litiges liés au dispositif Malraux concerne la nature des travaux. Par exemple, si un enduit, une fenêtre ou la restauration d’une toiture ne respecte pas les préconisations de l’Architecte des Bâtiments de France, l’avantage fiscal peut être remis en cause.

Les dépenses spécifiques

Certains travaux dits «spécifiques» peuvent être pris en compte dans la réduction d’impôt du dispositif Malraux.

  • Des travaux de reconstruction de toiture ou de murs extérieurs d’immeubles existant rendus nécessaires par les démolitions imposées.
  • Des travaux de transformation en logement de tout ou partie d’un immeuble (combles, greniers, parties communes).
  • Des dépenses de démolition imposées par l’autorité ayant délivré le permis de construire.
  • Des frais d’adhésion à une association foncière urbaine de restauration.

Sources / credits : articles rédigé par Bourorama Banque:

https://www.boursorama.com/patrimoine/fiches-pratiques/loi-malraux-les-depenses-et-travaux-eligibles-4f88352fe1b7c01b2ece92ed59e27645

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Le dispositif Pinel doit perdurer jusqu’au 31 décembre 2024. Mais il est capital de noter que son avantage fiscal va subir une baisse progressive dès 2023. Cela pourrait représenter un manque à gagner jusqu’à 21 000 euros pour 300.000 euros investis.

Encore aujourd’hui, il est possible de profiter d’une réduction d’impôt sur le prix d’acquisition, de 21 % à partir de douze ans de location, 18 % à partir de neuf ans et 12 % à partir de six ans.

On retrouve cependant deux contraintes  : une durée minimum d’engagement de location et une limite d’investissement de 300 000 euros par an. En 2023 et 2024, l’avantage fiscal se verra donc raboté d’environ 33 %. Cela impactera également les SCPI dites « Pinel » qui connaîtront aussi une diminution de 18 % à 12 % de l’avantage fiscal et qui passera de 32 % à 25 % pour du Pinel dans l’outremer.

L’année 2021 constitue donc l’une des dernières opportunités pour profiter pleinement d’un tel investissement avec des avantages fiscaux conséquents, cumulé à un financement très favorable grâce à des taux bas et de conditions d’accès au crédit assouplies.

Crédits / sources : Le Monde

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Certains avantages en nature, complémentaires au salaire, doivent être obligatoirement déclarés au fisc au titre de la déclaration de revenus selon un barème revu annuellement. Il s’agit des repas pris à la cantine d’entreprise, téléphone, voiture ou encore logement de fonction :

Les montants forfaitaires à déclarer sont en effet réévalués chaque année en tenant compte de l’évolution anticipée des prix à la consommation, hors tabac. Pour 2021, une circulaire de la Caisse nationale d’assurance vieillesse fixe la hausse à 0,6%.

En effet, concernant la nourriture, la somme à déclarer passe de 4,90 euros par repas à 4,95 euros en 2021.

Enfin, pour les logements de fonction, en 2021, les montants forfaitaires devant être déclarés ont été revus à la hausse. Comme à l’accoutumée, ils dépendent notamment du nombre de pièces de l’habitation et de la rémunération du salarié. À titre d’exemple, pour un salarié gagnant entre 2.057 et 2.399 euros bruts par mois, le montant pris en compte par le fisc est fixé à 83,20 euros par mois pour un studio et à 53,40 euros par pièce s’il occupe un logement de plusieurs pièces.

Articles / Sources : Money Vox

De nombreux particuliers se tournent désormais vers cette nouvelle forme d’investissement immobilier. Seuls les murs sont achetés. Les contraintes sont ainsi moins importantes.

L’investissement dans la pierre a toujours été très populaire. Mais la crise sanitaire et économique actuelle a pu faire développer une toute nouvelle forme d’investissement : La nue-propriété, le fait d’acheter que les murs en laissant l’usufruit.

En effet, le marché, qui augmente de 15% ne cesse de croître actuellement.

Le viager classique

C’est la méthode la plus populaire. Des séniors vendent la nue-propriété pour vivre chez eux jusqu’au décès tout en gardant des revenus mensuels.

L’investisseur achète les murs pour environ 20% de la valeur du bien et verse une rente aux occupants. Lorsque ces derniers décèdent, l’acheteur récupère la jouissance du bien.

Eric Guillaume, le fondateur de Viager mutualisé, estime qu’il y a toujours un gagnant et un perdant. En effet, si les occupants meurent rapidement, l’acheteur est gagnant puisqu’il a acquis un bien largement en dessous de sa valeur. Par contre, si les résidants vivent plus longtemps, l’investissement peut se révéler bien plus important.

Dans cette formule l’acheteur est lui aussi gagnant, le risque, en achetant un bien à 60% de sa valeur est quasiment nul. Il n’y a également pas de frais de gestion.

Le logement social neuf

Cette méthode est peu connue mais commence à se répandre. En effet, pour aider à financer et construire, les bailleurs sociaux vendent certains lots en nue propriété. L’acheteur peu acquérir le bien pour 60% de sa valeur. Le contrat signé l’engage à laisser l’usufruit au bailleur pendant quinze ou vingt ans. D’ici là, il n’a ni locataire ni frais de gestion à gérer.

L’investissement est quasiment sans risque. Il n’y a que très peu de chance qu’un logement neuf perde de sa valeur en une dizaine d’années.

Sources / Crédits : Article Le Parisien

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Comment déclarer ses revenus ? Dans quels délais ? CIFIL fait le point.

La campagne d’imposition 2021 doit débuter en avril. Un an après la mise en place du prélèvement à la source, la procédure va être modifiée pour certains foyers qui pourront bénéficier de la procédure automatisée.

Ai-je besoin de remplir une déclaration d’impôts ?

Près d’un an après la mise en place du prélèvement à la source, la déclaration de l’impôt sur le revenu a été automatisée pour près de 10 millions de foyers fiscaux.

Pour ces contribuables, pas de déclaration à remplir : le fisc se base sur les informations déjà connues. Si toutes les informations renseignées par le fisc sont correctes et complètes, la déclaration de revenus est automatiquement validée.

Pour savoir si vous pouvez bénéficier de cette automatisation, vous devez vérifier que :

  • votre déclaration pré-remplie comporte l’ensemble de vos revenus et de vos charges,
  • vous avez déjà effectué une déclaration de revenus l’année précédente,
  • vous n’avez apporté aucune modification à la déclaration de l’année précédente, notamment en ce qui concerne les revenus pré-remplis par le fisc

Quand déclarer ses impôts 2021 ?

La campagne d’imposition 2021 devrait débuter dans le courant du mois d’avril. La date exacte n’a pas encore été communiquée par l’administration.

Les contribuables qui reçoivent toujours leur fiche d’impôt sur un document papier devraient le recevoir dans la même période. Ils auront donc la possibilité de remplir et renvoyer leur déclaration durant les semaines suivantes.

À quelle date limite envoyer ma déclaration ?

Les dates limites de la déclaration en ligne et de la déclaration papiers ne sont pas encore connues. Mais comme chaque année, elles devraient varier en fonction de votre département de résidence. À titre indicatif, les dates fixées en 2020 étaient les suivantes :

  • 1ère zone (départements numérotés de 01 à 19 et contribuables non résidents en France) : 4 juin 2020
  • 2ème zone (départements numérotés de 20 à 54, y compris les deux département de Corse) : 8 juin 2020
  • 3ème zone (départements numérotés de 55 à 976) : 11 juin 2020

Puis-je encore déclarer mes impôts sur papier ?

Depuis 2019, la déclaration en ligne est obligatoire pour tous les contribuables, dès lors que leur logement est équipé d’un accès à Internet et qu’ils sont capables de la remplir. Et depuis 2020, il est devenu impossible de recevoir une déclaration préremplie papier si l’on a déjà déclaré en ligne l’année précédente.

L’objectif de Bercy est donc bien de généraliser la déclaration en ligne autant que possible. Mais quelques exceptions subsistent encore :

  • Les personnes qui vivent dans une zone blanche pourront envoyer leur déclaration d’impôts en version papier jusqu’en 2024,
  • Les personnes dont la résidence principale n’est pas équipée d’un accès Internet pourront également opter pour le formulaire papier,
  • Les personnes dont la résidence principale est bien équipée d’un accès à internet, mais qui ne sont pas en mesure de réaliser leur déclaration (si elles sont âgées notamment), pourront faire de même.

Les personnes concernées par ces exceptions recevront normalement la déclaration n°2042 ou n°2042 C.

Sources / Crédits : Boursorama Banque

https://www.boursorama.com/patrimoine/actualites/delais-procedure-tout-savoir-sur-votre-declaration-d-impot-sur-le-revenu-9d8cf627ed5c17544a95719509624eba

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Lorsque l’on souhaite acheter un bien immobilier, il est capital de connaitre le montant maximum qu’il est possible d’emprunter afin d’affiner son projet immobilier.

Si chaque dossier mérite une étude personnalisée, il existe toutefois des éléments précis qui permettent de se faire une idée du montant que l’on peut emprunter dans le cadre d’un prêt immobilier. CIFIL fait le point.

Comment savoir ?

Élément décisif lorsque l’on envisage de concrétiser un projet immobilier, la capacité d’emprunt permet de connaitre à quel montant de prêt il est possible de prétendre. Il est primordial de la déterminer avant de démarrer ses recherches afin d’être certain de se positionner sur des biens correspondant à son budget.

Les élements importants à connaitre sont : la durée du prêt, le taux d’intérêt, le taux de l’assurance et le taux d’endettement.

Quels sont les critères de la banque ?

Si présenter une épargne régulière et éviter les découverts sont des prérequis lorsque l’on prétend à un crédit immobilier, les banques prennent également en compte toute une série de critères précis. E

n effet, les assurances de prêts les protègent en cas de risques d’impayés liés à un problème de santé ou une perte d’emploi mais elles peuvent voir leur responsabilité engagée si le prêt accordé n’est pas jugé raisonnable.

1- Le taux d’endettement

Il correspondant au montant maximum des mensualités de remboursement d’un emprunteur, le taux d’endettement est défini par les autorités financières. Fixé à 33% maximum, le taux d’endettement a été revu à la hausse par le Haut Conseil de la stabilité financière. Il est désormais passé à 35% pour augmenter la capacité d’emprunt des ménages… mais il inclut l’assurance emprunteur.

Pour être calculé, le taux d’endettement prend en compte les revenus de l’emprunteur mais aussi ses charges récurrentes. Mis en corrélation avec la durée du prêt immobilier, il permet de connaitre sa capacité d’emprunt. L’objectif est de définir des mensualités raisonnables à la fois pour l’emprunteur et pour le prêteur. L’un évite de se retrouver en situation de surendettement et l’autre de prendre le risque d’un défaut de paiement.

2- Apport immobilier

Posséder un apport personnel lorsqu’on souhaite obtenir un crédit immobilier est un élément primordial. En effet, il illustre sa capacité à mettre de l’argent de côté et à avoir des finances saines. Bien que ce ne soit pas une obligation, il est coutume de dire qu’il faut posséder 10% du montant de son projet immobilier en apport pour mettre toutes les chances de son côté pour obtenir un prêt, voire même 20%.

Un autre élément important qui nécessite de posséder un apport, c’est de pouvoir être en mesure de payer les frais de notaire et de garantie que les banques n’acceptent pas toujours d’inclure dans le montant du prêt.

3- La stabilité professionnelle

Les contrats à durée indéterminée (CDI) sont particulièrement appréciés, une fois la période d’essai validée. Si l’on est chef d’entreprise ou indépendant, il faut être en mesure de démontrer la stabilité de son activité en présentant les bilans comptables des trois dernières années.

Toutefois, une personne en contrat à durée déterminée (CDD) ou avec des revenus irréguliers peut également obtenir un prêt immobilier. Mais les banques auront tendance à se montrer plus prudentes et à autoriser un niveau d’endettement inférieur au taux habituel pour être certaines de la capacité de l’emprunteur à rembourser.

Sources / Crédits : Article du Figaro

https://immobilier.lefigaro.fr/annonces/edito/financer/le-credit-immobilier/combien-puis-je-emprunter-pour-un-credit-immobilier

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En ce début d’année 2021, le marché immobilier est très partagé. En effet, les acheteurs sont au rendez-vous, avec des personnes en recherche active selon SeLoger.

Ils pourraient être confrontés à une pénurie de biens, car les nouvelles annonces mises en ligne ont baissé de 10 % fin janvier. Porteurs de plusieurs craintes, les vendeurs hésitent à se lancer dans ce contexte économique et social.

En 2020, « près de 950 000 transactions ont été réalisées » selon Séverine Amate, porte-parole du groupe SeLoger, qui a répondu mardi 2 mars aux questions de BFMTV. Un chiffre remarquable, peu éloigné de celui de l’année précédente qui avait battu tous les records.

Des vendeurs qui restent inquiets

En ce début d’année, la demande sur le marché immobilier se porte plutôt bien, selon Séverine Amate.

La recherche de biens à acheter est en hausse de 30 à 70 % depuis avril dernier. Mieux encore, la qualité des acheteurs est au rendez-vous, avec une hausse de 20 % des personnes bien décidées à acheter et qui demandent à être mises en relation avec un professionnel.

Mais gare à la pénurie de biens, car l’offre ne suit pas la demande. 

Compte tenu de la crise du coronavirus, les vendeurs sont en effet inquiets. Ils craignent que les acheteurs ne puissent acquérir le bien qu’ils mettent en vente. « 71 % […] redoutent une dégradation du niveau de vie en France », ajoute aussi SeLoger après avoir mené l’enquête. 26 % des vendeurs craignent aussi, dans ce contexte, de devoir vendre à des prix inférieurs à ceux du marché.

Articles / sources : Boursorama Banques

https://www.boursorama.com/patrimoine/actualites/immobilier-la-demande-est-toujours-forte-mais-l-offre-devient-timide-sur-le-marche-855ed2335eae1e9efafe10b41c0f562d

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L’ampleur importante des plans de relance comme la politique de taux zéro des banques centrales font craindre à certains investisseurs une surchauffe de l’économie.

Après plus d’un an de pandémie, la première alerte financière sérieuse est là.

La peur de l’inflation revient, les taux d’intérêts remontent et les actions chutent lourdement. C’est ce qui s’est passé jeudi 25 février à Wall Street : l’indice Nasdaq riche en valeurs technologiques a perdu 3,5 %, sa plus mauvaise séance depuis octobre 2020, tandis que le Dow Jones et le S&P 500 reculaient respectivement de 1,8 % et 2,4 %

La panique a commencé par la hausse des taux d’intérêts de long terme : le rendement des bons à dix ans du Trésor américain a franchi la barre des 1,55 %, un record depuis le début de la pandémie de Covid-19. Le gain est de 0,20 point en deux jours et le niveau quatre fois supérieur au plus bas de 0,38 % touché début septembre 2020.

Explication : les investisseurs pensent que les plans de relance, la politique de taux zéro des banques centrales et les progrès de la vaccination, vont certes faire repartir l’économie, mais aussi conduire à une surchauffe et à une reprise de l’inflation.

La plupart se débarrassent donc de leurs obligations en les vendant, estimant qu’elles ne rapportent pas assez.

Ainsi, les taux montent. Pour accepter d’acheter des bons du Trésor, les investisseurs exigent des rémunérations plus élevées. Le déclencheur du mouvement a été le recul des demandes d’allocations-chômage hebdomadaires aux Etats-Unis publié jeudi matin, elles sont en repli de 111 000 à 730 000.

Articles / sources : Le monde

https://www.lemonde.fr/economie/article/2021/02/26/la-crainte-de-l-inflation-provoque-une-brutale-remontee-des-taux-aux-etats-unis-et-fait-chuter-wall-street_6071247_3234.html

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