L’ampleur importante des plans de relance comme la politique de taux zéro des banques centrales font craindre à certains investisseurs une surchauffe de l’économie.
Après plus d’un an de pandémie, la première alerte financière sérieuse est là.
La peur de l’inflation revient, les taux d’intérêts remontent et les actions chutent lourdement. C’est ce qui s’est passé jeudi 25 février à Wall Street : l’indice Nasdaq riche en valeurs technologiques a perdu 3,5 %, sa plus mauvaise séance depuis octobre 2020, tandis que le Dow Jones et le S&P 500 reculaient respectivement de 1,8 % et 2,4 %
La panique a commencé par la hausse des taux d’intérêts de long terme : le rendement des bons à dix ans du Trésor américain a franchi la barre des 1,55 %, un record depuis le début de la pandémie de Covid-19. Le gain est de 0,20 point en deux jours et le niveau quatre fois supérieur au plus bas de 0,38 % touché début septembre 2020.
Explication : les investisseurs pensent que les plans de relance, la politique de taux zéro des banques centrales et les progrès de la vaccination, vont certes faire repartir l’économie, mais aussi conduire à une surchauffe et à une reprise de l’inflation.
La plupart se débarrassent donc de leurs obligations en les vendant, estimant qu’elles ne rapportent pas assez.
Ainsi, les taux montent. Pour accepter d’acheter des bons du Trésor, les investisseurs exigent des rémunérations plus élevées. Le déclencheur du mouvement a été le recul des demandes d’allocations-chômage hebdomadaires aux Etats-Unis publié jeudi matin, elles sont en repli de 111 000 à 730 000.
Articles / sources : Le monde
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