Les banques permettent-elles encore à certains clients des largesses en matière d’endettement ?

Selon l’ACPR, oui, puisque 23,5% des emprunteurs s’endettent encore en s’engageant sur des mensualités dépassant la règle des 35% de taux d’endettement.

Depuis janvier 2021, un assouplissement des consignes données aux banques par les pouvoirs publics a permis à ces dernières de proposer, sur dérogation, des taux d’endettement de plus de 35 %.

Il ressort du dernier rapport du gendarme bancaire que les banques sont plus souples pour des dossiers sur Paris ou avec pour des investisseurs locatifs. Cela ne correspond pas à la dérogation qui a été initialement prévue par la HCSF puisque leurs largesses devaient profiter à ceux qui achètent leur résidence principale et aux primo-accédants.

Dans le but d’inciter les banques à rester dans les clous, le ministre de l’Économie et des Finances, Bruno Le Maire, a déjà annoncé que ces nouvelles règles du respect des 35% de taux d’endettement ainsi que celle de la durée maximale de 25 ans seront dès l’été 2021, obligatoires et inscrites dans le marbre.

Crédits / Sources : Article rédigé par Moneyvox

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Le vendredi 2 Juillet, le cabinet à pu organiser un concours de pétanque dans les locaux de carré pétanque Obut à Saint-Bonnet-le-Château.

Les conviés ont donc pu profiter du cadre dans les montagnes pour prendre part à un apéritif dinatoire mais aussi participer à un concours de pétanque.

Maxime Pinay et le cabinet CIFIL tiennent à remercier l’établissement Carré pétanque pour leur accueil ainsi que tous les invités pour leur présence. Ce fut l’occasion de partager de bons moments dans une ambiance conviviale et chaleureuse.

Retrouvez quelques photos de cette soirée :

Le compromis de vente, comme la promesse de vente, est un avant-contrat précédant la signature de l’acte de vente d’un bien immobilier.

Le compromis de vente: un préalable à l’achat/vente d’un bien immobilier

On parle de compromis de vente dans le cadre d’une vente/d’un achat immobilier. Ainsi, le compromis de vente prend la forme d’un contrat, signé entre l’acheteur et le vendeur d’un bien immobilier, le plus souvent devant notaire.

Comme l’indique le code civil: «le compromis de vente vaut vente dès lors qu’il y a accord sur la chose et sur le prix». Ainsi, le vendeur s’engage à vendre le bien aux conditions indiquées. De son côté, l’acquéreur s’engage également à acheter le bien, aux mêmes conditions. La signature du compris de vente précède celle de l’acte authentique de vente, devant notaire.

A quoi sert ce compromis de vente?

Le compromis de vente constitue un engagement tant pour l’acheteur que pour le vendeur. Il s’agit d’une sécurité pour les deux parties puisque chacune s’engage vis-à-vis de l’autre. Bien plus qu’un simple accord de principe, le compromis est un véritable contrat. Il ne s’agit donc pas de le prendre à la légère.

La signature d’un compromis de vente accorde un délai à l’acheteur. Celui-ci peut lui être utile pour:

  • Obtenir un prêt immobilier
  • Mobiliser des sommes placées sur certains produits d’épargne spécifiques comme un Plan d’Epargne Entreprise (PEE), un Plan d’Epargne pour la Retraite Collectif (PERCO) ou un Plan d’Epargne Retraite Populaire (PERP) pour l’achat d’une résidence principale.
  • Vérifier l’existence d’éventuelles servitudes (droit de passage…).

Que contient un compromis de vente ?

Le compromis de vente doit comporter les éléments suivants:

  • Nom et prénom de l’acheteur et du vendeur, signature des deux parties.
  • Adresse et description détaillée du bien immobilier.
  • Origine du bien (identification de l’ancien propriétaire et mention du précédent acte de vente, le cas échéant).
  • Délai d’option (la date d’expiration de la promesse de vente. A cette échéance, au maximum, l’acquéreur doit annoncer s’il achète réellement le bien ou non).
  • Prix du bien.
  • Modalités de paiement.
  • Dossier de diagnostics techniques et environnementaux.
  • Honoraires de l’agent immobilier, le cas échéant, et identification du payeur de ces honoraires.
  • Mention du délai de rétractation de 10 jours (ne concerne que l’acheteur).
  • Conditions suspensives permettant d’annuler la promesse de vente (refus de prêt immobilier, apparition de servitudes, exercice d’un droit de préemption).

La signature du compromis de vente précède celle de l’acte de vente définitif d’un bien immobilier. Le délai obtenu permet à l’acheteur de régler certains détails, comme celui du financement. Le vendeur et l’acheteur s’engagent à vendre/acheter le bien aux conditions retenues. Si l’un ou l’autre fait défaut, il peut être contraint à acheter/vendre le bien, par décision de justice.

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CIFIL organise ce vendredi soir un moment convivial au carré pétanque Obut à Saint-Bonnet-Le-Château. Le concours en doublette débutera ce soir à 18h.

Les inscriptions se feront sur place.

Venez partager un moment convivial dans nos montagnes.

Carré pétanque Obut

5 Route du Cros

42380 Saint-Bonnet-Le-Château

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Les donateurs peuvent profiter d’importantes exonérations et abattements sur le patrimoine donné. Comment Léviter de passer par la case impôts?

Montant donné, âge, lien de parenté… les critères qui déterminent si une transmission est soumise ou non à la fiscalité sont nombreux. Mais bien les connaître permet d’utiliser judicieusement les dispositifs en place.

En France, les exonérations et les abattements pour les dons effectués de son vivant sont très intéressants.

Quels sont les dons à déclarer aux impôts ?

Vous avez donné une petite somme d’argent à votre fils ou à votre petit-fils pour son anniversaire ? Rassurez-vous : tous les dons d’argent ou de biens ne doivent pas nécessairement être déclarés auprès de l’administration fiscale. Ces présents d’usage se définissent comme le don ponctuel d’une somme raisonnable à l’occasion d’un événement particulier. En plus d’un anniversaire, il peut donc s’agir également des étrennes de Noël, d’un mariage, d’une naissance, etc. Tous les liens de parenté sont admis (enfant, petit-enfant, neveu, nièce…).

Légalement, il n’existe pas de plafond maximum pour qu’un don soit considéré comme un présent d’usage. La somme doit être appréciée par rapport au patrimoine et aux revenus du donateur. La jurisprudence permet toutefois d’en avoir une estimation : entre 1 et 2 % du patrimoine et/ou des revenus du donateur. Lorsqu’un don ne respecte pas l’une ou l’autre de ces conditions, il est nécessaire de le déclarer au centre des finances publiques, ce qui n’est pas systématiquement synonyme de taxation !

Exonérations et abattements en vigueur pour transmettre sans fiscalité

En déclarant leurs dons au fisc, les ménages craignent souvent de devoir payer des impôts supplémentaires. Pourtant, toutes les transmissions ne sont pas fiscalisées, bien au contraire. Premier mécanisme en jeu : l’exonération pour dons familiaux. Jusqu’à 31 865 euros peuvent être donnés à chaque enfant, petit-enfant ou arrière petit-enfant tous les 15 ans sans avoir à payer d’impôt. Le donataire doit être âgé de moins de 80 ans au moment de la transmission.

Second mécanisme : les abattements sur les droits de donation. Ici, le lien de parenté détermine le montant qui peut être donné sans fiscalité, somme qui se renouvelle également tous les 15 ans. Pour un époux ou un partenaire de Pacs, ce sont 80 724 euros qui peuvent être transmis sans impôts, 100 000 euros pour un enfant, 31 865 euros pour un petit-enfant, 5 310 euros pour un arrière-petit-enfant, 15 932 euros à un frère ou une sœur et 7 976 euros à un neveu ou une nièce.

Exemples

Les exonérations et les abattements présentés plus haut se cumulent. Concrètement, si Madame X décide de transmettre une partie de son patrimoine à sa fille, elle peut lui donner jusqu’à 131 865 euros (31 865 euros pour exonération pour dons familiaux, à condition d’être âgée de moins de 80 ans, et 100 000 euros grâce aux abattements sur les droits de donation) sans fiscalité tous les 15 ans.

Si Madame X décidait de transmettre un patrimoine financier ou immobilier plus important, elle devrait s’acquitter des droits de donation sur la partie supérieure à 131 865 euros. En léguant un appartement d’une valeur de 200 000 euros, ce sont 68 135 euros qui seront soumis au barème suivant :

o Jusqu’à 8 072 euros : 5 %, soit 404 euros ;

o Entre 8 073 et 12 109 euros : 10 %, soit 404 euros ;

o Entre 12 110 et 15 932 euros : 15 %, soit 573 euros ;

o Entre 15 933 et 552 324 euros : 20 %, soit 10 441 euros.

Par défaut, la fille de Madame X devrait donc s’acquitter de 11 822 euros de droits de donation. Sur option, il est également possible de choisir que ce soit le donataire qui règle les droits de donation.

Sources / Crédits : Article rédigé par Moneyvox

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