La loi de finances pour 2020 a prorogé le dispositif Malraux dédié à la rénovation d’immeubles anciens jusqu’en 2022. L’administration fiscale vient de commenter ces dispositions.

Le dispositif Malraux permet aux contribuables de bénéficier d’une réduction d’impôt en cas de dépenses de rénovation d’immeubles à caractère historique ou esthétique. Pour pouvoir en bénéficier, ces bâtiments doivent être destinés à la location et les travaux doivent être contrôlés et suivis par un architecte des Bâtiments de France.

L’inconvénient du dispositif réside dans l’obligation de procéder à la restauration de l’intégralité de l’immeuble. Une restauration partielle n’ouvrirait ainsi pas droit à l’avantage fiscal.

Réduction et lieu de situation de l’immeuble 

Le taux de la réduction d’impôt dépend du lieu de situation de l’immeuble (22 ou 30%). Sont visés :

  • les immeubles situés dans un quartier ancien dégradé (QAD) délimité en application de la loi n°2009-323 du 25 mars 2009 de mobilisation pour le logement et la lutte contre l’exclusion (article 25)
  • les immeubles situés dans un quartier présentant une concentration élevée d’habitat ancien dégradé et faisant l’objet d’une convention pluriannuelle dans le cadre du NPNRU (nouveau programme national de renouvellement urbain).

Pour le calcul de la réduction d’impôt, les travaux sont pris en compte dans la limite de 400.000 € pour une période de 4 années consécutives.

Prorogation du dispositif 

L’article 160 de la loi de finances pour 2020 a prorogé la réduction d’impôt au titre du dispositif Malraux jusqu’au 31 décembre 2022. Il devait initialement prendre fin au 31 décembre 2019.

En outre, l’avantage fiscal présente l’avantage de ne pas rentrer dans le dispositif de plafonnement des niches fiscales.

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