Malgré les différents confinements et des menaces persistantes de prolongation de l’épidémie de Covid-19, l’effondrement redouté ne s’est pas produit pour l’immobilier résidentiel.

En effet, les ventes de logements anciens n’ont baissé que de 2,7% en France sur un an, en affichant 980.000 transactions en rythme annuel. En moyenne, les prix de l’immobilier ont augmenté de 2,1% au niveau national en 2020.

La crise sanitaire se prolonge, avec un couvre-feu plus restrictif et un risque persistant de reconfinement en cas d’aggravation des indicateurs de suivi de l’épidémie. Le marché résidentiel reste tributaire de cet environnement. Les transactions restent soutenues

Les ventes n’ont donc pas chuté, contrairement à ce que l’on pouvait craindre au terme d’une année privée de près de quatre mois d’activité pour cause de confinement à deux reprises. Le niveau de 980.000 transactions sur douze mois glissants à fin décembre 2020 est comparable à celui des années précédentes. Il s’affiche en repli de 2,7% seulement par rapport au niveau record de près d’1,1 million de transactions atteint en 2019.

Dans certains réseaux d’agences, le recul annuel des ventes est certes plus sensible, de l’ordre de 12,1% chez Century 21, 8,2% dans le réseau Era ou selon les données agrégées de la Fnaim, ou encore 6% chez Laforêt. «On est loin du repli arithmétique de 25% qu’on aurait pu imaginer à la suite de l’arrêt d’activité totale puis partielle, lié aux deux confinements», constate Laurent Vimont, président de Century 21.

La prudence s’impose toutefois pour le début d’année 2021.

Articles / sources : Le Revenu

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En 2021, la fiscalité immobilière rencontre plusieurs changements.

Si le dispositif Pinel et le barème de l’IFI ne changent pas, on notera d’une part, que 2021 est l’avant-dernière année pour profiter de la réduction d’impôt actuelle et d’autre part, que le dispositif MaPrimeRénov’ est désormais élargi.

Le dispositif Pinel est reconduit mais la réduction d’impôt diminue

Le dispositif Pinel vise à investir dans un logement et à s’engager à le mettre en location, à un locataire aux revenus modestes, pour une durée minimale de 6 ans pouvant être reconduite jusqu’à 9 et 12 ans. Cet engagement permet de bénéficier d’une réduction d’impôt de 12, 18 ou 21 % du montant de l’investissement initial, selon la durée de mise en location. En revanche, le projet de loi de finances pour 2021 indique que la réduction d’impôt liée au dispositif Pinel va progressivement diminuer à partir de 2023. En 2021 et 2022, les taux seront identiques à ceux appliqués jusqu’à présent, mais dès 2023, les taux passeront :

  • De 12 à 10,5 % pour l’engagement d’une mise en location durant 6 ans.
  • De 18 à 15 % pour l’engagement d’une mise en location durant 9 ans.
  • Et de 21 à 17,5 % pour l’engagement d’une mise en location durant 12 ans.

En 2024, les taux diminueront encore et seront de : 

  • De 10,5 à 9 % pour l’engagement d’une mise en location durant 6 ans.
  • De 15 à 12 % pour l’engagement d’une mise en location durant 9 ans.
  • Et de 17,5 à 14 % pour l’engagement d’une mise en location durant 12 ans.

On relèvera cependant des exceptions à ces changements de taux, à savoir en cas de lourds travaux de réhabilitation qui équivalent à une remise à neuf, dans le cas des logements neufs qui respecteront « un niveau de qualité, en particulier en matière de performance énergétique et environnementale, supérieure à la réglementation, dont les critères sont définis par décret », et enfin dans le cas des logements situés dans un quartier prioritaire de la politique de la ville. Dans l’un de ces trois cas de figure, les réductions d’impôt seront inchangées par rapport à ceux pratiqués actuellement.

Les barèmes de l’IFI ne changent pas 

Dans le cas des revenus perçus à compter du 1er janvier 2021, les tranches du barème de l’impôt sur la fortune immobilière (IFI) ne changent pas. Ils s’élèvent donc aux niveaux suivants :

  • Pour une valeur nette du patrimoine immobilier inférieure à 799 999 €, le taux d’imposition est de 0 %.
  • Pour une valeur nette du patrimoine immobilier compris entre 800 000 et 1 300 000 €, le taux d’imposition est de 0,50 %.
  • Pour une valeur nette du patrimoine immobilier compris entre 1 300 001 et 2 570 000 €, le taux d’imposition est de 0,70 %.
  • Pour une valeur nette du patrimoine immobilier compris entre 2 570 0001 et 5 000 000 €, le taux d’imposition est de 1 %.
  • Pour une valeur nette du patrimoine immobilier compris entre 5 000 001 et 10 000 000 €, le taux d’imposition est de 1,25 %.
  • Pour une valeur nette du patrimoine immobilier supérieure à 10 000 000 €, le taux d’imposition est de 1,50 %.

éparation : le taux du droit de partage passe de 2,5 % à 1,8 % !

Lorsqu’un couple (marié ou pacsé) se sépare, les époux/partenaires se partagent les biens (mobiliers ou immobiliers) dont ils ont fait l’acquisition conjointement ou dont ils sont propriétaires en indivision. Jusqu’au 31 décembre de l’année dernière, le droit de partage dont les ex-époux/pacsés devaient s’acquitter affichait un taux de 2,5 %. Mais depuis le 1er jenvier 2021, ce taux a été ramené à 1,8 %. Et à compter du 1er janvier 2022, il ne sera plus que de 1,1 % !

Crédits / Sources : Articles rédigé par SeLoger.fr

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Une enquête de la Fédération des promoteurs immobiliers et du cabinet Deloitte s’est penchée sur l’appréciation des jeunes en termes d’investissement immobilier. Les jeunes ont des aspirations immobilières plutôt classiques, de préférence pour une maison individuelle dans une ville moyenne.

Les moins de 30 ans restent donc fondamentalement attachés à la propriété pour la sécurité que cela peu apporter. Dans un second temps, l’appréciation du côté « investissement » est cruciale également. C’est près de 94% des personnes interrogées qui placent l’achat d’un logement comme une priorité.

L’acquisition d’un immeuble neuf a la préférence d’une majorité des sondés, phénomène amplifié depuis le confinement. La question environnementale est également au cœur des préoccupations de la tranche 20-30 ans : 77% d’entre eux considèrent qu’il vaut mieux rénover de l’ancien plutôt que de construire de nouveaux logements.

Sources / Crédits : Article de Zoom Invest

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Une séparation ou un divorce constitue une épreuve difficile. Et cela d’autant plus si les conjoints sont en conflit permanent.

Au moment du divorce ou de la séparation, un grand nombre de décisions doivent être prises en particulier concernant la répartition des biens communs. Cette répartition peut faire l’objet de nombreux conflits.

Des droits diffèrent selon le type d’union

Les droits des femmes diffèrent selon le type d’union et de régime matrimonial. Le mariage est le régime le plus protecteur pour les femmes. Dans le cadre d’un régime réduit aux acquêts (le plus fréquent), les biens acquis pendant le mariage sont réputés appartenir aux deux, seuls les biens acquis avant le mariage ou les héritages appartiennent à un seul.

Une femme, même si elle a moins de revenus que son mari et n’a pas financé le bien immobilier à la même hauteur peut prétendre à une égale répartition des biens. Les autres régimes sont moins avantageux. En cas de concubinage, les conjoints n’ont pas de lien juridique. Si la femme n’est pas propriétaire du bien, elle n’a a priori aucun droit. De même, lorsqu’un couple pacsé se sépare, le conjoint qui est propriétaire exclusif du logement n’a pas besoin d’obtenir l’aval de son conjoint pour le vendre.

Dans ces deux derniers cas de figure, si le logement est acheté en commun (c’est-à-dire si chacun apporte des fonds et/ou rembourse ensemble le bien), l’acquisition faite ensemble chez un notaire mentionne l’indivision.

Déterminer les quotes-parts respectives avant une cession

En effet, au moment de l’acquisition d’un bien, si celui-ci est acheté par deux personnes non mariées, le notaire mentionne dans l’acte d’achat les apports respectifs et constitue des quotes-parts. Si les conjoints décident de vendre, ces quotes-parts s’appliquent aussi au moment de la vente et chacun la récupère.

Certains cas restent tout de même plus compliqués et source de conflits. Par exemple, lorsqu’une maison est construite sur un terrain qui appartenait à l’un des conjoints, la propriété du sol l’emporte. Les juges sont alors parfois amenés à intervenir pour régler des litiges.

Rester dans lE LOGEMENT après une séparation ou un divorce

Au moment d’une séparation ou d’un divorce, les femmes souhaitent parfois conserver l’appartement notamment s’il y a des enfants (pension alimentaire). Ils y ont leurs habitudes, il est donc préférable de ne pas les changer.

Dans ce cadre, il existe schématiquement deux possibilités:

  • Soit la femme rachète la quote-part de son mari et devient propriétaire de l’ensemble du bien, mais encore faut-il qu’elle dispose d’un patrimoine suffisant ou qu’elle puisse emprunter.
  • Soit le bien n’est pas cédé et reste dans l’indivision. La femme peut alors occuper le logement moyennant une indemnité d’occupation. Celle-ci est estimée d’un commun accord ou par un juge et peut être minorée si elle vient en compensation d’autres indemnités comme le versement d’une pension alimentaire. Par ailleurs, la femme est également redevable de l’ensemble des charges liées au bien qu’elle occupe.

Sources / Crédits : Article de Boursorama Banques

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Le marché de l’immobilier a tenu bon. Les premiers bilans des professionnels du secteur indiquent que les transactions immobilières ont certes baissé, mais ne se sont pas effondrées. Les prix ont très largement résisté malgré le contexte, et le grand exode tant annoncé n’aura finalement pas eu lieu.

Selon les données du réseau d’agences immobilières Laforêt, avec une baisse de 6% des transactions immobilières au niveau national par rapport à 2019, il n’y aura pas eu de réel effet Covid. Les prix ont fait preuve de vigueur, s’affichant même en hausse de 4% à Paris. Les grandes métropoles régionales ont suivi le même mouvement, à l’instar de Lyon (+7,7%) ou Marseille (+6,5%).

La question dorénavant est de savoir si le marché immobilier gardera cette solidité au cours de l’année 2021. Là encore les inconnues restent grandes, mais avant toute chose c’est l’évolution de l’épidémie qui sera le métronome du secteur. Les agents immobiliers se veulent optimistes et espèrent que l’assouplissement récent des critères d’octroi des crédits immobiliers continuera de dynamiser le secteur.

Sources / crédits : Zoom Invest

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Des impôts locaux à l’impôt sur le revenu, il y a encore du changement pour les contribuables. CIFIL reprend un tour d’horizon des évolutions à venir pour cette nouvelle année.

Impôt sur le revenu

En 2020, la loi de finances a consolidé le souhait du gouvernement de réduire l’imposition des classes moyennes. Une volonté issue notamment de la crise des Gilets Jaunes. À cet effet, la première tranche marginale d’imposition voit son taux abaissé. Ce sont ainsi 12 millions de foyers qui vont pleinement profiter d’un passage de 14% d’imposition sur les revenus de 2019 compris entre 10 064 euros et 27 794 euros, à 11% sur les revenus de 2020 situés dans la fourchette de 10 064 euros à 25 659 euros. 

Taxe d’habitation : un allégement progressif

En 2020, 80% des ménages français ont déjà dit adieu à la taxe d’habitation. Reste encore les 20% des foyers les plus aisés qui s’en acquittent, mais plus pour longtemps. En effet, une exonération progressive va entrer en vigueur dès 2021. La réduction sera de 30% en 2021, 65% en 2022 et enfin 100% en 2023. Bon à savoir : seules les résidences principales sont exonérées de taxe d’habitation. Les résidences secondaires continuent d’y être assujetties à 100%.

Plusieurs dispositifs fiscaux jouent les prolongations

Le dispositif Pinel continuera de permettre d’investir dans l’immobilier locatif neuf jusqu’en 2024, avec quelques ajustements. Par exemple, dès 2021, les maisons individuelles ne seront plus éligibles. Seule l’acquisition d’un appartement neuf et sa mise en location pendant une durée de 6, 9 ou 12 ans permettra d’obtenir une réduction d’impôt respectivement de 12%, 18% ou 21%. 

Les dons à des associations d’aide aux personnes en difficultés. La Croix-Rouge, les Restos du Cœur, l’Unicef, le Secours Populaire… autant d’organismes qui permettent de profiter d’une réduction d’impôts équivalente à 75% du montant donné. Un avantage qui devait être plafonné à 553 euros en 2021, mais dont le plafond est finalement rehaussé à 1 000 euros, comme en 2020. 

La solidarité peut aussi revêtir une autre forme : l’investissement dans des ESUS, les Entreprises solidaires d’utilité sociale. L’entrée au capital d’une société de ce type permet de profiter d’un plafonnement des niches fiscales plus élevé, passant de 10 000 euros à 13 000 euros au titre de l’année 2021.

Plus connue sous l’appellation « réduction Madelin », la réduction d’impôt IR-PME permet aux contribuables français de réduire leur fiscalité en investissant dans des PME, des FIP ou des FCPI. Un avantage fiscal auparavant limité à 18%, et désormais plafonné à 25 % au titre de l’année 2021. 

Enfin, la réduction d’impôt liée au dispositif Sofica reste valable jusqu’en 2023. En contrepartie d’un apport dans le cinéma et l’audiovisuel, il est possible de profiter d’un allégement de son impôt sur le revenu dans la limite de 48% de la somme investie. 
 

Articles / sources : Boursorama Banque

https://www.boursorama.com/patrimoine/actualites/ce-qui-vous-attend-pour-vos-impots-en-2021-7ab5d1f8f345f1cbfe32e5b3dd4d253e

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Les professionnels du crédit et de l’immobilier ont été entendus par les autorités et le Haut Conseil de stabilité financière. En effet, les deux principaux changements décidés sont un allongement de la durée maximale d’endettement de 25 à 27 ans et un taux d’endettement maximal qui passe de 33 à 35%.

Il y a un an, le HCSF incitait les banques à resserrer la vis du crédit pour éviter une crise spéculative. Le ministre de l’Économie Bruno Le Maire a d’ailleurs reconnu l’efficacité des règles édictées durant cette année. La part des crédits aboutissant à un taux d’endettement supérieur à 33% a diminué de 7 points de pourcentage, et celle des crédits dont la maturité était supérieure à 25 ans de 4 points. 

Pour autant, la donne a radicalement changé suite à cette année de crise sanitaire et un assouplissement des règles va donc intervenir. Bruno Le Maire a également évoqué la possibilité de rendre ces nouvelles dispositions contraignantes pour les banques puisque «certaines banques n’ont pas respecté suffisamment les règles».

Articles / Sources : Zoom Invest / Le Figaro

Article rédigé par Zoom Invest

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La retraite est une étape très importante dans une vie. Afin de pouvoir en profiter pleinement, il est important de la préparer en amont.

LA PRÉPARER GRÂCE AU PLAN EPARGNE RETRAITE (PER)

Le PER (Plan Epargne Retraite) est le nouveau dispositif de défiscalisation dédié à la retraite. Ce support a été créé par la loi Pacte en 2019 afin de faciliter la préparation à la retraite. Le PER est accessible à tous et vous suit tout au long de votre carrière. Celui-ci est bloqué jusqu’à votre retraite. Toutefois, vous pouvez débloquer votre épargne en cas de perte d’autonomie, de décès du conjoint, de surendettement et de chômage longue durée. La bonne nouvelle, c’est que vous pouvez également débloquer l’épargne en cas d’achat de votre résidence principale.

Le PER offre des avantages, notamment celui de pouvoir déduire de vos revenus imposables les versements volontaires. De plus, au moment de la retraite, vous pourrez choisir entre une sortie de votre épargne en capital et/ou en rente viagère.

Autre atout non-négligeable du PER, vous pouvez choisir une gestion pilotée de votre épargne. Pour être plus clair, la gestion se détermine en fonction de votre profil investisseur et de la durée de vie du contrat. Ainsi, si vous avez 30 ans, on vous proposera d’investir sur des supports plus risqués, afin de gagner en performance. A contrario, si vous avez 55 ans, on vous suggérera d’investir de manière plus sécuritaire car vous ne serez plus très loin de votre retraite. 

LA PRÉPARER GRÂCE AU CONTRAT D’ASSURANCE-VIE

Le PER n’est pas le seul dispositif intéressant pour une préparation à la retraite. Vous pouvez également vous diriger vers une autre enveloppe fiscale très connue des Français : le contrat d’assurance-vie.

L’assurance-vie répond à de multiples besoins dans la gestion de patrimoine.

Il permet de réduire votre imposition, de vous constituer un patrimoine, de diversifier votre épargne grâce à différents supports financiers (fonds euros, unités de compte, ETF, SCPI…) et offre de nombreux avantages fiscaux plus qu’attrayants au moment du décès : la transmission du capital se fait hors succession et l’abattement des droits de succession peut atteindre jusqu’à 152 000 € par bénéficiaire !

Contrairement au PER, votre capital est disponible à tout moment. Ainsi, en cas de difficultés financières ou de besoins urgents, vous pouvez percevoir des liquidités rapidement.

LA PRÉPARER GRÂCE À L’INVESTISSEMENT IMMOBILIER

Nous avons essentiellement parlé de placements financiers. Pourtant, l’investissement immobilier est également une bonne façon de préparer sa retraite. En effet, investir dans l’immobilier permet de se constituer un revenu complémentaire.


Le LMNP (Location Meublée Non Professionnelle) est un statut qui permet aux particuliers d’investir dans l’immobilier meublé, tout en profitant d’une fiscalité quasi-nulle pendant un certain nombre d’années (grâce au principe d’amortissement). Ce statut est idéal si vous souhaitez investir sur du long terme et vous générer un complément de revenu. 

Sources / crédits : Article rédigé par Gestion patrimoine

Article gestion patrimoine

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Le projet de loi de finances pour l’année 2021 comporte une série de réformes fiscales. Modification du barème de l’impôt sur le revenu, nouvelle étape dans la suppression de la taxe d’habitation sur les résidences principales… CIFIL reprend les mesures susceptibles de vous concerner.

Le Parlement va adopter dans les prochains jours le projet de loi de finances (PLF) pour 2021. Malgré la crise sanitaire du Covid-19 qui l’a contraint à creuser le déficit et la dette publics, l’exécutif a globalement respecté son engagement de ne pas alourdir les impôts, estime auprès de Dossier Familial l’économiste Philippe Crevel. « C’est toujours complexe de faire un bilan à l’euro près, mais on peut dire que les impôts ne vont pas augmenter, le gouvernement n’ayant pas fait d’annonce fracassante en ce sens », constate le directeur du Cercle de l’épargne. Passage en revue des mesures fiscales qui doivent viser les particuliers l’année prochaine au travers de ce PLF.

Impôt sur le revenu

Nouveau barème

Le barème de l’impôt sur le revenu est revalorisé de 0,2 %, soit le niveau estimé de l’évolution des prix à la consommation hors tabac en 2020 par rapport à l’année dernière. Le taux d’imposition de la première tranche imposable est abaissé de 14 à 11 %. Ce barème, qui s’applique aux revenus que vous avez perçus en 2020, est fixé ainsi :


Extension de la décote

Les contribuables vont bénéficier en 2021 d’une extension du mécanisme de la décote, « qui permet d’atténuer le coût d’entrée dans l’impôt sur le revenu », rappelle Philippe Crevel. « La décote allège le montant de l’impôt dû et réduit le nombre de personnes imposables », précise le directeur du Cercle de l’épargne. 

Elle va être mise en œuvre dans les hypothèses où l’impôt sur les revenus soumis au barème est inférieur à 1 722 € (pour un contribuable célibataire, divorcé ou veuf) ou à 2 849 € (pour un couple).

Crédit d’impôt sur les bornes électriques

Un crédit d’impôt est ouvert au profit des contribuables qui font installer des bornes de recharge de véhicules électriques dans l’emplacement de stationnement de leur résidence principale, entre le 1er janvier 2021 et le 31 décembre 2023. Les dépenses visées seront celles liées à l’acquisition et à la pose du système de charge.

L’avantage fiscal devra représenter 75 % du montant des dépenses engagées, sans pouvoir excéder 300 € par système de charge. Son bénéfice sera réservé, pour un même logement, à un seul système de charge pour une personne seule et à deux systèmes pour un couple soumis à imposition commune.

Suppression programmée du dispositif Pinel

Le PLF prolonge de trois ans l’existence de cette réduction d’impôt sur le revenu, destinée à vous inciter à faire des investissements locatifs. La dernière année d’application partielle du dispositif sera 2024.

Nouveau régime fiscal des prestations compensatoires

Les règles fiscales applicables aux personnes devant régler une prestation compensatoire leur deviennent plus favorables. Lorsque la prestation compensatoire est versée pour partie sous forme de capital libéré dans les 12 mois qui suivent le jugement ou la convention de divorce et pour partie sous forme de rente, les versements en capital permettent de bénéficier d’une réduction d’impôt.

Autre changement : même si le montant de la prestation compensatoire n’est pas fixé ou homologué par un juge, lorsque le conjoint verse volontairement une somme en contribution aux charges du mariage, il peut déduire cette somme de son revenu imposable.

Taxe d’habitation

La taxe d’habitation sur les résidences principales va marquer un repli de 30 % en 2021, puis de 65 % l’année suivante pour les 20 % des ménages les plus aisés.

Pour les 80 % des autres foyers fiscaux, la taxe d’habitation sur les résidences principales a diminué en 2018 puis en 2019 avant d’être supprimée en 2020.

En 2023, cet impôt ne sera plus dû sur les résidences principales.

Crédits / Sources : Dossier Familial

https://www.dossierfamilial.com/actualites/impots/ce-qui-change-pour-vos-impots-en-2021-875679

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Le taux de rentabilité interne correspond au rendement que devrait présenter un produit d’épargne non fiscalisé pour générer des revenus identiques, selon la même chronique de flux de trésorerie. L’enrichissement correspond au cumul des flux de trésorerie liés à l’investissement (encaissements – décaissements). 

Vous paramétrez ainsi le dispositif fiscal souhaité (régime réel location nue, micro-foncier, Pinel, Denormandie, Cosse, Micro BIC …), la durée de la simulation, le montant de l’investissement, la surface du bien, les loyers mensuels, le financement (crédit immobilier, taux …), votre taux d’imposition …

Exemples de simulations

Prenons l’exemple de l’achat d’un studio de 30 m2 à Issy-les -Moulineaux acheté pour 260 000 euros, financé par un crédit immobilier sur 10 ans à un taux de 1,5%. Le bien est revendu au bout de 10 ans. Le taux marginal d’imposition de l’acheteur est de 41%. Comparons la rentabilité de l’opération selon le régime fiscal. Dans le premier scenario, le régime d’imposition choisi pour les revenus fonciers est le régime réel de la location nue, avec un loyer mensuel de 780 euros. Dans le second scenario, l’opération est effectuée dans le cadre fiscal Pinel, avec un loyer de 600 euros (le loyer est inférieur à celui du premier scenario car encadré par le dispositif Pinel). 

Premier scenario : régime réel location nue 

Sur une durée de 10 ans, et en supposant une vente du bien immobilier au terme, le bilan financier de l’opération est le suivant :

  • Enrichissement : 69.786 €
  • Taux de rentabilité interne de l’investissement (TRI) : 3,25%
  • Effort mensuel moyen de trésorerie : 555 €

Deuxième scenario : dispositif Pinel 

Sur une durée de 10 ans, et en supposant une vente du bien immobilier au terme, le bilan financier de l’opération est le suivant :

  • Enrichissement : 80.987 €
  • Taux de rentabilité interne de l’investissement (TRI) : 3,8%
  • Effort mensuel moyen de trésorerie : 459 €

Crédits / Sources : Article de Boursorama Banques

https://www.boursorama.com/patrimoine/actualites/immobilier-locatif-faire-les-bons-choix-pour-la-rentabilite-de-votre-projet-df8b80c73632d0efbcbc8806e590be8c

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