Des impôts locaux à l’impôt sur le revenu, il y a encore du changement pour les contribuables. CIFIL reprend un tour d’horizon des évolutions à venir pour cette nouvelle année.
Impôt sur le revenu
En 2020, la loi de finances a consolidé le souhait du gouvernement de réduire l’imposition des classes moyennes. Une volonté issue notamment de la crise des Gilets Jaunes. À cet effet, la première tranche marginale d’imposition voit son taux abaissé. Ce sont ainsi 12 millions de foyers qui vont pleinement profiter d’un passage de 14% d’imposition sur les revenus de 2019 compris entre 10 064 euros et 27 794 euros, à 11% sur les revenus de 2020 situés dans la fourchette de 10 064 euros à 25 659 euros.
Taxe d’habitation : un allégement progressif
En 2020, 80% des ménages français ont déjà dit adieu à la taxe d’habitation. Reste encore les 20% des foyers les plus aisés qui s’en acquittent, mais plus pour longtemps. En effet, une exonération progressive va entrer en vigueur dès 2021. La réduction sera de 30% en 2021, 65% en 2022 et enfin 100% en 2023. Bon à savoir : seules les résidences principales sont exonérées de taxe d’habitation. Les résidences secondaires continuent d’y être assujetties à 100%.
Plusieurs dispositifs fiscaux jouent les prolongations
Le dispositif Pinel continuera de permettre d’investir dans l’immobilier locatif neuf jusqu’en 2024, avec quelques ajustements. Par exemple, dès 2021, les maisons individuelles ne seront plus éligibles. Seule l’acquisition d’un appartement neuf et sa mise en location pendant une durée de 6, 9 ou 12 ans permettra d’obtenir une réduction d’impôt respectivement de 12%, 18% ou 21%.
Les dons à des associations d’aide aux personnes en difficultés. La Croix-Rouge, les Restos du Cœur, l’Unicef, le Secours Populaire… autant d’organismes qui permettent de profiter d’une réduction d’impôts équivalente à 75% du montant donné. Un avantage qui devait être plafonné à 553 euros en 2021, mais dont le plafond est finalement rehaussé à 1 000 euros, comme en 2020.
La solidarité peut aussi revêtir une autre forme : l’investissement dans des ESUS, les Entreprises solidaires d’utilité sociale. L’entrée au capital d’une société de ce type permet de profiter d’un plafonnement des niches fiscales plus élevé, passant de 10 000 euros à 13 000 euros au titre de l’année 2021.
Plus connue sous l’appellation « réduction Madelin », la réduction d’impôt IR-PME permet aux contribuables français de réduire leur fiscalité en investissant dans des PME, des FIP ou des FCPI. Un avantage fiscal auparavant limité à 18%, et désormais plafonné à 25 % au titre de l’année 2021.
Enfin, la réduction d’impôt liée au dispositif Sofica reste valable jusqu’en 2023. En contrepartie d’un apport dans le cinéma et l’audiovisuel, il est possible de profiter d’un allégement de son impôt sur le revenu dans la limite de 48% de la somme investie.
Articles / sources : Boursorama Banque
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