En quoi consiste le crédit d’impôt pour l’emploi d’un salarié à domicile ?

Le crédit d’impôt pour l’emploi d’un salarié à domicile permet la prise en charge de 50% des dépenses engagées sur l’année, dans la limite de 12 000 euros par an. Ce plafond est majoré de 1 500 euros en fonction de la situation familiale. Il est porté à 15 000 euros pour la première année où vous employez directement un salarié à domicile (18 000 euros en fonction de la situation familiale). Si l’un des membres du foyer fiscal est invalide, le plafond est porté à 20 000 euros. Quelles sont les dépenses éligibles à cet avantage fiscal ? Elles sont nombreuses, en voici quelques exemples : 

  • Soutien scolaire
  • Garde d’enfants
  • Services domestiques
  • Collecte et livraison du linge repassé
  • Assistance aux personnes âgées et handicapées
  • Petits travaux de jardinage et prestations de petit bricolage. 

Ayez à l’esprit que le plafond de prise en charge est réduit pour certaines dépenses. C’est le cas du petit bricolage – dont l’intervention ne doit pas excéder 2 heures – (500 euros), de l’assistance informatique (3 000 euros) et des petits travaux de jardinage (5 000 euros). Le crédit d’impôt emploi à domicile, étant considéré comme récurrent par l’administration, donne lieu au versement chaque année d’un acompte à la mi-janvier. 

Comment fonctionne le crédit d’impôt pour la garde d’enfants hors du domicile ?

Vous faites garder votre enfant par une assistante maternelle ou au sein d’une crèche, d’une garderie ou halte garderie ? Si votre enfant a moins de 6 ans au 1er janvier de l’année d’imposition et est effectivement à votre charge, vous êtes éligible à un avantage fiscal. 

Le crédit d’impôt correspond à 50% des sommes engagées, dans la limite de 2 300 euros par enfant (1 150 euros en garde alternée). Le montant maximal de l’avantage fiscal s’élève donc à 1 150 euros. Ce crédit d’impôt est, lui aussi, considéré comme récurrent et donne lieu à une avance en début d’année. La déclaration, elle, intervient en case 7GA à 7GG du formulaire n°2042 RICI. 

Qu’est-ce qu’on entend par crédit d’impôt famille ? 

Il convient de distinguer clairement les dépenses liées à la famille éligibles à un avantage fiscal et le crédit d’impôt famille à proprement parler. Ce dernier désigne en effet un dispositif fiscal à destination des entreprises : celles qui engagent des dépenses pour la mise en place de crèches par exemple peuvent en bénéficier, dans la limite de 500 000 euros par an. 

Mais dans ce cas, quels sont les crédits d’impôt liés à la famille pour les particuliers ? Il existe un avantage fiscal pour la garde d’enfants hors du domicile (lire plus haut). La scolarisation des enfants, elle, donne lieu à une réduction d’impôt (61€ pour un enfant au collège, 153€ au lycée et 183€ dans l’enseignement supérieur). 

Comment fait-on la déclaration d’un crédit d’impôt ?

Quel que soit le crédit d’impôt auquel vous prétendez, vous devez en faire la déclaration. En clair, vous devez indiquer au fisc le montant des dépenses éligibles à un ou plusieurs avantages fiscaux. Cette procédure intervient en même temps que la déclaration de revenus.

Vous devez indiquer les montants de dépenses réalisées la déclaration n°2042 RICI notamment. Ce document est disponible dans votre centre de finances publiques, ou sur le site officiel des impôts, et devra être joint au formulaire n°2042 de votre déclaration de revenus. Ayez à l’esprit que vous devez conserver tous les justificatifs des dépenses payées. Le fisc est en effet susceptible de vous les demander. 

Sources : linternaute

Stéphane Desquartiers, président de La maison de l’investisseur, vous présente, en vidéo de nombreuses raisons de rester positif et d’espérer pour l’après COVID-19.

Inflation, chômage, retraite et emploi, plusieurs thèmes sont abordés par notre expert pour évoquer le futur du marché de l’immobilier.

La crise sanitaire mondiale actuelle paralyse l’économie d’un grand nombre de pays. Dans ce contexte incertain, sécuriser ses avoirs est devenu primordial pour un grand nombre d’épargnants. Pour les particuliers à la recherche d’un placement financier stable et rentable, l’investissement locatif représente plus que jamais une solution d’épargne idéale. 

Investir dans la pierre : une valeur refuge pendant la crise sanitaire

Placement préféré des Français, la pierre est réputée pour constituer une valeur refuge très fiable en période d’instabilité économique. 

Malgré la chute des marchés financiers provoquée par la pandémie de coronavirus, l’immobilier locatif continue d’assurer une sécurité financière pérenne. 

En effet, quel que soit le contexte, vous aurez toujours l’assurance de louer votre bien, à condition d’investir dans une ville et un quartier attractifs et dynamiques. Une forte demande locative est ainsi garantie sur le long terme dans des villes telles que Lyon, Paris, Bordeaux, Marseille, Lille ou Toulouse, où le marché immobilier est en tension. 

Par ailleurs, les biens immobiliers dans de telles villes ne perdront pas de leur valeur au fil du temps, et ce quel que soit le contexte. Ainsi, même si le marché de l’immobilier n’est jamais totalement à l’abri d’une crise économique, votre patrimoine sera protégé, et vous continuerez à percevoir des revenus locatifs réguliers et stables.

Sécuriser son investissement locatif en toutes circonstances 

Toutefois, dans ces circonstances exceptionnelles, il est indispensable de sécuriser son investissement immobilier. Le plus judicieux est alors de se faire accompagner par un professionnel, qui pourra vous conseiller efficacement dans le choix de l’emplacement, du type de bien, et assurer une mise en location rapide et stable.

Crédits : Investissement locatif

A quelques semaines de la déclaration, il est possible de réaliser un don à un organisme d’intérêt général, qui permet une réduction d’impôt égale à 75% des sommes versées dans la limite de 50.000 euros. Mais à plus long terme, d’autres stratégies sont applicables.

Par exemple, pour rester investi dans l’immobilier tout en réduisant le poids de l’IFI, il est possible d’investir dans des bois, forêts ou parts de groupements forestiers ; des parts de groupement foncier agricole ou viticole ; des biens ruraux donnés à bail à long terme, c’est-à-dire pour 18 ans minimum. 

Deux autres cas sont également envisageables : les immeubles ayant fait l’objet d’une donation temporaire d’usufruit ainsi que les immeubles ou parts de SCPI acquis en nue-propriété, ou les immeubles en location meublée, si cette activité est exercée à titre principal et rapporte plus de 23.000 euros par an.

Source : Les echos

Dans le budget rectificatif, présenté aujourd’hui au conseil des ministres figurent plusieurs mesures qui doivent permettre à davantage d’entreprises de bénéficier d’un accompagnement financier pour surmonter les conséquences économiques de la crise sanitaire.

Prévu à 45 milliards d’euros, le budget destiné à soutenir les entreprises économiquement affectées par les conséquences du Covid-19 atteindra finalement 110 milliards d’euros, a précisé le ministre de l’économie, Bruno Le Maire, interrogé sur RTL le 15 avril. Un élargissement des aides doit notamment être présenté aujourd’hui en conseil des ministres.

Ces nouvelles mesures devraient permettre à davantage de petites entreprises, notamment agricoles, de bénéficier de l’aide de 1 500 euros en cas de forte baisse d’activité, car ce sera désormais la moyenne du chiffre d’affaires sur les 12 derniers mois qui sera prise en compte dans le calcul, et non la différence entre les mois de mars 2019 et mars 2020 (la baisse de chiffre d’affaire devant être de 50 % ou plus pour que l’entreprise soit éligible à l’aide). « Cela permettra d’inclure plus d’entreprises et ça sera plus juste », a commenté Bruno Le Maire sur RMC, le 14 avril. A ce jour, 900 000 entreprises ont demandé à en bénéficier.

Par ailleurs, le deuxième niveau d’aide, celui des Régions, n’est plus limité à 2 000 euros par entreprise mais à 5 000 euros. Pour y avoir droit, les petites entreprises (employant au moins un salarié) menacées de faillites doivent se rendre sur les plateformes ouvertes aujourd’hui par leur Région.

Au total, le montant du fonds de solidarité passe désormais de 1 milliard d’euros à 7 milliards d’euros en comptant l’aide des régions, ainsi que celle des assureurs qui vont abonder à hauteur de 400 millions d’euros.

Le montant des aides destinées à indemniser le chômage partiel va lui aussi être augmenté. Par ailleurs, un nouveau dispositif va être mis en place : pour les PME fragiles qui ne trouvent pas de financements et ont besoin de trésorerie pour redémarrer, des avances remboursables seront possibles (pour un montant de 500 millions d’euros), a également indiqué le ministre de l’économie.

Enfin, 150 000 entreprises devraient pouvoir bénéficier d’un prêt bancaire garanti par l’État, pour un montant qui représente 22 milliards d’euros au total.

Crédits : Terre-Net

Retrouvez, en vidéo le passage de Stéphane Desquartiers, Directeur général de la maison de l’investisseur à BFMTV.

Cliquez sur l’image pour découvrir ses réponses en vidéo.

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Immobilier, l’épidémie va-t-elle faire chuter les prix ?

Immobilier : l’épidémie va-t-elle faire chuter les prix ?

En contaminant l’économie, l’épidémie de coronavirus pourrait mettre un terme à la hausse du prix de la pierre. L’ampleur de la baisse devrait toutefois être limitée. Après une phase d’attentisme, un rebond est même envisageable, aidé par la faiblesse des taux d’emprunt. Nos conseils si vous souhaitez acheter votre résidence principale, un bien locatif ou des parts de SCPI

Après le krach boursier faut-il craindre ou espérer une chute des prix de l’immobilier ? Le caractère complètement inédit de la crise sanitaire rend les prévisions délicates.

Tout dépendra des impacts sur l’économie réelle à moyen terme de l’épidémie de coronavirus. Une récession durable affecterait les revenus des ménages et ferait repartir le chômage à la hausse. De quoi limiter les capacités d’achat des Français ce qui pèserait sur le prix de la pierre. Mais dans quelle proportion ?

Baisse inférieure à 10% en 2008

Après le krach de 2008, le décrochage avait été rapide mais temporaire, le marché retrouvant ses prix de 2007 dès 2011 avant de repartir à la baisse lors de la crise des dettes souveraines européennes, cette fois de manière plus progressive et plus durable

Dans les deux cas, le repli du prix de l’immobilier était resté relativement limité : -9,4% entre 2008 et 2009 et -7,1% entre 2011 et 2015.

La comparaison avec la crise immobilière des années 1990 ne nous semble par ailleurs pas pertinente car l’effondrement des prix à l’époque avait fait suite à une véritable bulle, sans commune mesure avec la hausse des prix des dernières années, et elle fut localisée sur l’Île de France.

À Paris, les prix avaient ainsi été multipliés par plus de deux entre 1984 et 1990* avant de fondre de 40% en huit ans.

  Source : Insee, Indice Insee-Notaires, Factset, Le Revenu

Au vu de ces exemples historiques, une baisse moyenne des prix de l’immobilier de l’ordre de 10% est possible en cas de crise économique prolongée due au covid-19. Comme en 2008 et 2011, les zones rurales et les petites villes seront probablement plus touchées que les grandes métropoles.

Le crédit en soutien ?

Néanmoins, des facteurs de soutien pourraient limiter la dépréciation de la pierre, voire entraîner une nouvelle phase de hausse des prix en cas de rebond vigoureux de l’économie dès la fin de l’épidémie de coronavirus.

Les mesures prises par la Banque centrale européenne pour assurer la liquidité vont a priori aider à maintenir les taux d’interêt à leur niveau historiquement bas. Plusieurs spécialistes s’attendent à ce que les conditions de crédit à la sortie de la crise sanitaire restent au moins aussi bonnes qu’avant, voire meilleures avec des taux qui pourraient encore baisser.

D’autant qu’après quelques semaines ou mois de confinement, les banques vont probablement vouloir rattraper le retard pris en termes de vente de crédits et accorder des modalités d’emprunt avantageuses.

Valeur refuge

Le moteur de la hausse des prix des dernières années pourrait ainsi continuer à tourner à plein régime.

Et l’attrait des Français pour la pierre ne va pas diminuer : «L’immobilier reste la clé de voûte d’un patrimoine, son caractère tangible prend tout son sens dans les périodes d’incertitudes», rappelle Benoît Perrusset responsable du développement immobilier chez Cyrus Conseil.

Nos conseils dans ce contexte

Achat de sa résidence principale

Si vous aviez prévu d’acquérir votre logement, ne changez pas vos plans à moins que votre situation ne se soit dégradée (chômage, perte de revenus). Attendre une éventuelle baisse des prix pourrait se révéler hasardeux, d’autant qu’il est compliqué d’être réactif quand il s’agit de l’achat de sa propre habitation.

Investissement locatif 

Conservez vos biens locatifs et surveillez le marché avec attention afin de profiter de potentielles baisses de prix. Contrôler avec soin la solvabilité de vos futurs locataires.

SCPI 

Ne vendez pas vos parts.

«Aujourd’hui la plupart des SCPI sont bien diversifiées et louent principalement à de grands groupes solides. Il est néanmoins raisonnable d’envisager une baisse moyenne de 0,5 point de pourcentage des rendements qui resteraient ainsi autour de 4%, pour les meilleures SCPI.», rassure Lionel Ducrozant, responsable du développement des SCPI chez Cyrus Conseil.

La période de confinement actuelle pourrait en outre allonger les délais de vente et réduire temporairement la liquidité de ce marché.

«Une dépréciation de la valeur des locaux commerciaux qui contaminerait l’ensemble du marché y compris les SCPI de bureaux est aussi possible en cas de crise marquée», prévient Lionel Ducrozant. Mais cela pourrait «offrir des opportunités d’achat, probablement aux troisième et quatrième trimestres 2020».

Crédits : Le Revenu

Stéphane Desquartiers, Fondateur de La Maison des investisseurs répond aux questions que peuvent se poser les investisseurs en cette période de confinement.

Alors que les projets immobilier sont à l’arrêt dans la majorité des cas en raison du confinement, les investisseurs immobiliers font face à une situation sans précédent. Si vous êtes dans ce cas, nous avons interrogé Stéphane Desquartiers, afin de vous apporter un éclairage sur les conséquences de la crise du coronavirus sur votre investissement locatif : qu’il soit déjà finalisé ou en cours.

Quelles sont les conséquences du confinement sur les projets des investisseurs ?

Stéphane Desquartiers : Les projets immobiliers les plus avancés continuent tant bien que mal  (montage des dossiers bancaires avec transmission des pièces par mail, signatures électroniques de contrat VEFA par exemple) mais il n’y a pas de nouveaux projets lancés et il n’y en aura pas avant la fin du confinement. En ce début de crise, ce n’est pas la priorité des Français.

Quels sont vos conseils à ceux qui allaient faire un investissement locatif (compromis signés, ou acte authentique en attente) ?

Stéphane Desquartiers : Il y aura inévitablement quelques semaines de décalage. Pour les ventes dans l’ancien, il est possible de signer des actes en visioconférence si les notaires sont équipés, mais pour les ventes en VEFA cela ne fonctionne pas. La situation va peut-être évoluer et le ministre du Logement Julien Denormandie s’est emparé du sujet pour permettre aux ventes en état futur d’achèvement d’être également possible en visioconférence.

Que dire à ceux dont le projet est sur les rails et qui ont déjà un locataire en place ?

Stéphane Desquartiers : Les mesures de compensation des revenus sont en place (chômage partiel, arrêt maladie pour s’occuper des enfants, prime pour les indépendants) donc cela devrait permettre à la grande majorité des Français de faire face aux échéances de loyers et de crédits immobiliers. Il y aura quand même quelques retards à prévoir, notamment pour les propriétaires de murs de boutiques et bureaux, eu égard aux possibilités de report de loyers pour les entreprises. A noter que les SCPI orientées bureaux et commerces risquent de voir leur rendement chuter en 2020 pour ces mêmes raisons.

Que dire à ceux qui n’avaient pas encore de locataires et qui paient un crédit à vide ?

Stéphane Desquartiers : Relisez vos offres de prêts ou interrogez votre banquier ou courtier, il existe dans la plupart des financement « investisseurs » la possibilité de reporter 3 mensualités ou plus de crédit sans pénalités. Sinon Il y aura là aussi quelques semaines de décalage mais les locataires en zones tendues seront toujours là après le confinement, et ils prospectent sur les sites d’annonces leur futur logement en attendant.

Comment voyez-vous le marché après cette crise ?

Stéphane Desquartiers : Nous allons perdre des acheteurs à court terme, le volume des ventes en 2020 sera inévitablement impacté, ne serait-ce qu’avec deux mois d’arrêt quasi-total des transactions immobilières. Mais je pense que le marché va tenir parce que les fondamentaux qui avaient fait de 2019 une année exceptionnelle sont toujours là et sont même, pour certains, renforcés par la crise sanitaire : les taux bas, les rendements très compétitifs sur le locatif, les incertitudes sur la retraite (ou plutôt les certitudes d’une baisse des pensions) et surtout la valeur refuge que représente l’immobilier. Les prix immobiliers vont peut-être baisser à la marge dans les mois à venir mais ils se rattraperont sans doute d’ici la fin de l’année, si les banques sont au rendez-vous pour prêter également, ce qui sera un critère déterminant de sortie de crise.

Crédits : Figaro Immo

Comme dans tous les autres secteurs, les acteurs de l’immobilier réagissent face à la crise sanitaire. Foncières, sociétés de gestion d’actifs immobiliers, mais aussi fédérations ou associations de consommateurs : leurs principales réactions…  

Les foncières cotées communiquent

Plusieurs foncières cotées en Bourse ont commencé à commenter les effets de la crise sanitaire sur leurs activités. Ce sont évidemment les foncières de commerce qui sont les premières à réagir. Klépierre, le spécialiste des centres commerciaux, jugeait mardi qu’il était trop tôt pour évaluer l’incidence des fermetures administratives. En rappelant qu’il présentait pour l’heure « un bilan solide », et des lignes de crédits suffisantes pour couvrir ses besoins en liquidités. Unibail-Rodamco-Westfield, le leader mondial du secteur, reconnaissait dès lundi que les mesures prises par les différents gouvernements mondiaux «auraient un impact sur son activité ». Quant à Covivio, elle est plus précise. Sur son activité hôtels (18% de ses revenus en 2019, dont la moitié de nature variable), elle constate une baisse de l’ordre de 11% depuis le 1er janvier. La foncière confirme néanmoins son OPA sur la foncière de bureaux allemande Godewind Immobilien.

Les sociétés de gestion de SCPI rassurent leurs clients

Côtés sociétés de gestion de SCPI, les équipes s’organisent. Plusieurs gestionnaires ont déjà publié des communiqués, ou adressés des messages à leurs clients. Il s’agit d’abord de les rassurer sur la continuité des services, même à distance. Certains expliquent dans le détail les mesures mises en place pour assurer le maintien de l’activité tout en préservant leurs collaborateurs. D’autres rappellent que la gestion des risques « fait partie intégrante du métier d’investisseur ». Ou que le ralentissement attendu et simultané de la collecte et des investissements « ne devrait donc pas peser significativement sur les performances ». D’autres encore proposent une analyse plus prospective des conséquences à plus long terme de la crise d’aujourd’hui. Ces informations sont disponibles sur leurs sites respectifs. C’est le cas notamment pour Amundi Immobilier,  Atland-VoisinFiducial GéranceFoncière Magellan Immovalor GestionLa FrançaisePrimonial REIM, ou Sofidy.

Les fédérations du commerce demandent aux bailleurs l’annulation des loyers

Dans son allocution du lundi 16 mars, le chef de l’Etat avait demandé à ce que « les factures d’eau, de gaz, d’électricité ainsi que les loyers » soient suspendus pour les PME « qui font face à des difficultés ». Cinq fédérations représentatives de l’industrie du commerce – Alliance du commerce, FCA, Procos, FFF et FNH- vont encore plus loin. Dans un communiqué commun du 17 mars, elles demandent, pour les commerces fermés par arrêté,  « l’annulation des loyers et des charges locatives dus pendant la période de fermeture des commerces, quelles que soient leurs tailles ». Pour les commerces dont l’exploitation est possible, elles souhaitent une « adaptation du montant des loyers au niveau de l’activité réelle ». Elles appellent également à mettre en place des aides aux propriétaires bailleurs. Car « locataires et bailleurs ont des intérêts communs », et doivent faire preuve de solidarité.

Une association de défense des locataires demande un moratoire sur les loyers résidentiels

Une association de défense des locataires, la Confédération Nationale du Logement, demande quant à elle des mesures fortes en faveur des locataires. Dont un moratoire des loyers dans les parcs privé et social, autorisant « la suspension du versement des loyers tant que l’épidémie ne sera pas contenue». Ainsi que, dans un second temps, des mesures d’assouplissement. Telles que l’étalement des paiements, la possibilité de paiement partiel, ou la mise en place d’un fonds de compensation. Certains réseaux d’agences immobilières ont déjà réagi à ces propositions. En rappelant notamment que les bailleurs avaient eux aussi des échéances à respecter…

Le secteur du bâtiment demande un arrêt temporaire des chantiers

Trois fédérations du secteur de la construction demandent « instamment au gouvernement d’arrêter temporairement les chantiers, à l’exception des interventions urgentes ». Dans un communiqué commun du 17 mars, elles souhaitent disposer d’une dizaine de jours pour s’organiser. Notamment pour être en mesure d’assurer la protection de leurs salariés. Le secteur emploie plus de 2 millions de personnes sur l’ensemble du territoire. Certains grands projets ont d’ores et déjà été suspendus. La Société du Grand Paris, notamment, aurait demandé aux entreprises de construction de suspendre temporairement leurs travaux.

Crédits : Frédéric Tixier – Pierrepapier