Pour ne pas alourdir son impôt sur la fortune immobilière (IFI) tout en continuant à investir dans la pierre, il est possible d’acheter des biens démembrés. Explications sur un investissement, qui au-delà de l’objectif fiscal, séduit un nouveau profil de clients ces dernières années.

Dans sa dernière allocution télévisée, le 14 juin, Emmanuel Macron, l’a martelé : il ne veut pas augmenter les impôts. “Notre pays est déjà l’un de ceux où la fiscalité est la plus lourde”, a souligné le président. Mais les contribuables le sentent bien, en cette période de crise économique, où l’idée d’un impôt exceptionnel supporté par les plus aisés d’entre eux est installée dans le débat public, il plane au-dessus de leur tête comme une épée de Damoclès. Et en particulier pour les ménages qui ont fait de l’immobilier le coeur de leur stratégie patrimoniale. Pour ces derniers, la transformation de l’ISF en impôt sur la fortune immobilière (IFI°) au 1er janvier 2018 fut une vraie douche froide. Alors dans ce contexte, comment continuer à investir dans la pierre sans alourdir sa fiscalité ? Il existe une solution : l’achat, à un promoteur, de la nue-propriété d’un bien démembré temporairement.

Le fonctionnement est simple : “On achète des programmes immobiliers. On s’occupe de démembrer les biens. On revend l’usufruit à un organisme de logement social (OLS). Et on vend ensuite à des investisseurs privés lot par lot la nue-propriété de chaque bien”, detaille Jean-Baptiste de Pascal, Directeur développement et fiscalité d’Inter Invest, société qui a fait de ce type d’investissements l’un de ses coeurs de métier. La période de démembrement est figée dès le départ par contrat. Elle varie globalement entre 15 et 20 ans. Elle n’est ensuite plus négociable. “Pendant toute la période de jouissance du bien, le bailleur social va le mettre en location, percevoir les loyers mais aussi assumer les charges et impôts fonciers”, reprend le professionnel.

Pour le particulier qui veut se lancer, c’est donc une somme de tracasseries (la location, la gestion courante de l’appartement, les impôts) dont il n’a pas à s’occuper. Etant donné que le nue-propriétaire n’a pas la jouissance du bien, ni des revenus qu’il va générer, l’achat bénéficie d’une décote – entre 30 et 40% – de la totalité du prix du bien. Surtout, l’investisseur bénéficie d’un double avantage fiscal : d’une part, le bien acheté n’entre pas dans son assiette taxable à l’impôt sur la fortune immobilière, d’autre part, s’il achète à crédit, il peut déduire les intérêts d’emprunts de ses revenus fonciers préexistants.

C’est pourquoi à l’origine, c’est surtout une population âgée et aisée, possédant déjà de l’immobilier locatif et souhaitant faire baisser sa facture fiscale par rapport aux revenus fonciers, que les professionnels du secteur accueillaient. C’est toujours le cas, mais le marché a vu d’autres profils émerger : “Ces cinq dernières années, on a vu arriver des gens plus jeunes, entre 30 et 40 ans, qui veulent investir dans l’immobilier car cela les rassure mais que ne peuvent pas s’occuper de la gestion d’un bien au quotidien, à fortiori s’ils quittent l’Hexagone”, précise Jean-Baptiste de Pascal. Pour ce profil de clients, la stratégie patrimoniale est un peu différente. Cela leur permet d’acquérir à moindre frais un bien immobilier et de développer leur patrimoine. Avec l’idée sous-jacente de se constituer un pécule pour la retraite.

Des biens de 60 mètres carrés en moyenne

En règle générale, les surfaces proposées restent contenues. Les biens sont souvent des T3, d’environ 60 mètres carrés, voire souvent plus petits, quand il s’agit de studios (environ 30 mètres carrés). Des entreprises comme Perl, le leader du marché ou Inter Invest proposent des biens à la vente, à la fois dans de grandes métropoles, mais également dans ces stations balnéaires par exemple. Des appartements démembrés sont notamment à vendre dans des villes comme Paris ou Toulouse, et des stations du sud de la France, comme Menton ou Saint-Raphaël. Bien évidemment, l’emplacement du bien et la situation personnelle de l’investisseur fait varier l’objectif à long terme. Certains acquéreurs mettent la main sur un studio à Paris dans l’idée d’y loger leurs enfants pour leurs futures études, voire d’en tirer une belle plus-value à la revente, quand d’autres choisissent un bien près de l’océan comme future résidence secondaire.

Des risques à prendre en compte

Déjà, il ne faut pas oublier que la période de démembrement est figée. Impossible de jouir de l’appartement au bout de 5 ans, si vous en avez subitement l’envie. Il existe bien sûr des risques inhérents à l’immobilier. Quel sera l’état du marché dans 20 ans ? Notamment, si je souhaite revendre ? Difficile de répondre à une telle question. D’où l’importance, comme toujours en matière d’immobilier, d’investir sur des marchés que l’on connaît. Les investisseurs s’interrogent aussi souvent sur l’état dans lequel ils retrouveront leur bien après une aussi longue période de location. “Dans les contrats d’usufruit que l’on signe avec le bailleur, on met une clause de remise en état obligatoire du bien”, indique Jean-Baptiste de Pascal. Une clause sur laquelle l’acheteur de la nue-propriété doit être particulièrement vigilant à la signature du contrat, sous peine de déconvenues à la fin de la période de démembrement.

Une fois cette période terminée, le bien détenu alors en pleine propriété réintègre la base taxable de l’impôt sur la fortune immobilière. Toutes les bonnes choses ont une fin… Mais en cas de revente, l’imposition de la plus-value est calculée sur le prix global du bien à l’origine et non pas seulement sur le prix d’acquisition de la nue-propriété.

Sources : Article de Capital

Après deux mois de confinement, de nombreux locataires semblent bien décidé à changer de logements, selon l’étude de SeLoger publiée par Capital.

Les deux mois de confinement ont semble-t-il donné des envies d’ailleurs aux locataires des grandes villes. D’après le baromètre mensuel de SeLoger publié par Capital, les recherches de nouvelles locations ont explosé entre mars et mai, dans chacune des 30 plus grandes agglomérations de France. La palme d’or revient à Amiens, ville dans laquelle les recherches sont en hausse de plus de 300% ! Nantes, Strasbourg ou Lille suivent, dans de proportions assez proche. Il semblerait donc que les Français, s’étant constitué une épargne forcée pendant le confinement comptent la mettre à profit pour améliorer leurs conditions de logement. Preuve du phénomène généralisé, même Le Mans, ville dont le nombre de recherches a le moins progressé, a opéré un bond de 133% sur ce point.

Corollaire direct de ce boom des recherches : dans beaucoup de villes, trouver une location devient de plus en plus difficile. Partout, les délais de disponibilité – c’est-à-dire les durées durant lesquelles les annonces restent en ligne – fondent. A Nantes, une annonce reste en ligne seulement 19 jours en moyenne, soit 26% de moins qu’en mai 2019. A Rennes ou Villeurbanne, la marge de manoeuvre est un peu plus grande : les annonces restent disponibles près de 25 jours… mais là encore ces durées de publication sont en baisse de 30% par rapport à l’an passé. Seules quelques rares villes comme Paris voient le délai de disponibilité de ses biens augmenter.

A noter que ce boom des recherches de location est d’autant plus surprenant que dans de nombreuses villes, les loyers restent particulièrement élevés : 938 euros en moyenne à Lyon, 909 euros à Bordeaux, 907 euros à Aix-en-Provence…

Un dispositif temporaire inclus dans la troisième loi de finances rectificative pour 2020 permet aux travailleurs non-salariés connaissant des difficultés financières de débloquer jusqu’à 2.000 euros de leur épargne retraite. 

La limite de retrait s’applique quel que soit le nombre de contrats détenus par le travailleur en question. Le projet de loi précise que “les sommes rachetées dans ce cadre seront exonérées d’impôt sur le revenu afin de garantir que le travailleur non salarié pourra bénéficier encore davantage de l’épargne ainsi débloquée”.

Aujourd’hui, seules certaines exceptions permettent un déblocage anticipé, à l’instar de l’invalidité, du surendettement ou encore du décès du conjoint. Le nouveau PER lancé en octobre dernier permet aussi un déblocage anticipé pour l’achat de sa résidence principale.

Crédits : Capital

Baby-sitting, jardinage, location d’appartement ou de matériel de bricolage… Plus d’un ménage sur quatre est acteur de l’économie collaborative, selon l’Insee. Et les revenus tirés des plate-formes doivent être déclarés aux impôts. 

En janvier, les plate-formes ont normalement envoyé un courrier électronique à leurs utilisateurs récapitulant leurs activités. Ces informations ont aussi été envoyées au Fisc et les revenus devront être indiqués sur la déclaration complémentaire 2012 C PRO. Un régime simplifié sera appliqué si les recettes annuelles ne dépassent pas certains seuils, de 70.000 euros ou 170.000 euros en fonction de la nature de l’activité. 

Les seules exceptions sont les ventes de meubles et de vêtements d’occasion, ainsi que le covoiturage, lorsqu’il est sans but lucratif mais avec partage de frais.

Crédits : Le monde

Malgré la crise du coronavirus, les prix de ventes de logements anciens ont augmenté de 5% sur le premier trimestre 2020.

Les ventes de logements anciens se sont maintenues à un niveau élevé au premier trimestre en France et la hausse des prix s’est accélérée, malgré le début du confinement face au coronavirus, montrent jeudi les chiffres établis par l’Insee et les notaires.

Sur le premier trimestre, les prix ont progressé en moyenne de 5% par rapport à un an plus tôt, une évolution plus marquée qu’en 2019. Les ventes, elles, se sont maintenues au-dessus du seuil du million passé l’an dernier, à 1,04 million à fin mars, malgré un léger ralentissement.

En revanche , les ventes de logements anciens ont chuté de 22% au premier trimestre en Île-de-France, à cause des mesures de confinement mises en place mi-mars, ont détaillé jeudi les notaires de la région. « Les volumes de ventes de logements anciens du 1er trimestre 2020 portent déjà la marque de cet arrêt obligé de l’activité, avec une baisse de 22% par rapport à l’excellent 1er trimestre 2019 », ont annoncé dans un communiqué les Notaires du Grand Paris.

Crédit : Article de Challenges

L’administration fiscale a donné un délai supplémentaire exceptionnels aux contribuables déclarant des revenus fonciers, des bénéfices industriels et commerciaux (BIC), des bénéfices non commerciaux (BNC) et des bénéfices agricoles (BA), qui ont jusqu’au 30 juin pour remplir leur déclaration.

Pour les personnes concernées, c’est toute la déclaration qui peut être déposée jusqu’à la fin du mois. La mesure a été pensée principalement pour les personnes faisant appel à des intermédiaires, comme des experts-comptables. 

Pour les autres, la déclaration peut être déposée avant le 4, le 8 ou le 11 juin en fonction des départements. Les déclarations papier, réservées aux contribuables n’ayant pas accès à Internet, doivent quant à elles être envoyées avant le 12 juin.

L’assurance-vie est hors succession, ça nous le savons tous. Pourtant, ce n’est pas tout à fait vrai car il existe deux cas pour lesquels, les héritiers devront mentionner les contrats d’assurance-vie dans la déclaration de succession.

La déclaration de succession, c’est un acte fiscal. Il s’agit de déclarer le patrimoine du défunt afin de calculer les droits de succession qui devront être payés par les héritiers autres que le conjoint car ce dernier est toujours exonérés de droits de succession.

La déclaration de succession pourra être effectuée par le notaire contre rémunération, mais les héritiers pourront également prendre la décision de la réaliser eux-même afin d’économiser les frais de notaires.

La rémunération du notaire pour réaliser cette déclaration de succession est d’environ 0.50% de l’actif brut de succession (Brut = avant déduction du passif) selon le barème suivant :

Dans quels cas faut il déclarer les contrats d’assurance-vie dans la déclaration de succession ?

1- Les contrats d’assurance vie souscrits par le défunt et alimentés après ses 70 ans.

L’assurance-vie est donc hors succession et ne sera donc pas soumises aux droits de succession sauf pour les primes versées après les 70 ans du souscripteur sur un contrat d’assurance-vie ouvert après le 20 novembre 1991. Dans ce cas précis de l’assurance-vie alimentée après les 70 ans du souscripteur, les héritiers devront effectuer une déclaration partielle de succession pour que l’assureur accepter de verser le capital.

Notez que seul le montant versé dans l’ensemble des contrats d’assurance-vie est taxable après un abattement global de 30500€. Les intérêts capitalisés (c’est à dire la revalorisation du contrat d’assurance-vie depuis le versement initial) ne seront pas taxables.

L’abattement visé à l’article 757 B du CGI, au delà duquel les primes définies ci-avant sont taxables, est global, quel que soit le nombre de contrats et de bénéficiaires de ce ou ces contrats. Lorsque plusieurs contrats sont conclus sur la tête d’un même assuré, il convient de retenir, pour la taxation aux droits de succession, la fraction des primes versées au titre de ces différents contrats après le soixante-dixième anniversaire de l’assuré. L’abattement est donc appliqué en globalisant toutes les primes versées après le soixante-dixième anniversaire de l’assuré au titre des contrats souscrits sur sa tête par lui-même ou par des tiers.

En cas de pluralité de bénéficiaires, l’abattement est réparti entre les bénéficiaires concernés au prorata de la part leur revenant dans les primes taxables aux termes du ou des contrats. Néanmoins, il n’est pas tenu compte de la part revenant aux personnes exonérées de droits de mutation par décès.

Les héritiers peuvent déléguer cette déclaration au notaire chargé de la succession ou s’en charger eux-même. Au regard de la simplicité de cette déclaration partielle de succession, le recours du notaire semble non indispensable ; A nouveau, il s’agit d’éviter les émoluments du notaire calculés selon le barème présenté ci-avant.

2- Les contrats d’assurance-vie souscrits par le conjoint du défunt, marié sous un régime de communauté ou sans contrat de mariage.

Le dénouement par le décès du contrat d’assurance-vie souscrit par le défunt est hors succession. Cela signifie que ce contrat d’assurance-vie sera sans incidence sur le règlement notarial de la succession. La réserve héréditaire, la quotité disponible ou encore le rapport seront réalisés sans tenir compte de l’assurance-vie. C’est là la notion même de « hors succession ».

Fiscalement, l’assurance-vie souscrite par le défunt et alimentée après 70 ans devra être déclarer dans la déclaration de succession car elle pourra être le fait générateur de droits de succession comme nous venons de le voir. Néanmoins, civilement, ce contrat d’assurance-vie alimenté par le défunt après 70 ans reste « hors succession ». N’oubliez pas que la déclaration de succession est avant tout un acte fiscal dont l’unique objet est le calcul des droits de succession à payer par les héritiers.

La question du contrat d’assurance-vie souscrit par le conjoint du défunt est alors délicate. En effet, lorsque les époux sont mariés sous un régime de communauté ou en l’absence de contrat de mariage, le contrat d’assurance-vie souscrit par le conjoint du défunt (c’est à dire le contrat d’assurance-vie non dénoué qui reste ouvert au nom du conjoint après le décès du premier conjoint) n’est pas hors succession. Concrètement, cela signifie que le contrat d’assurance-vie souscrit par le conjoint du défunt devra être déclaré au notaire afin que ce dernier calcul la part d’héritage de chacun des héritiers.

En d’autres mots, le contrat d’assurance-vie souscrit par le conjoint du défunt viendra augmenter l’actif de succession sur lequel les enfants auront leur part d’héritage.

Néanmoins, fiscalement, depuis la réponse ministérielle CIOT, ce contrat d’assurance-vie souscrit par le conjoint du défunt sera exonéré de droits de succession.

Ainsi, il convient de déclarer la moitié de la valeur de rachat du contrat d’assurance-vie souscrit par le défunt dans la déclaration de succession pour mémoire. Ce contrat d’assurance-vie devra être déclaré afin d’enregistrer fiscalement, en l’absence de partage de la succession, le transfert de propriété aux enfants, mais le montant dudit contrat ne devra pas augmenter la valeur de l’actif de succession soumis aux droits de succession.

A défaut de mention pour mémoire, il pourrait être compliqué pour les enfants héritiers, au second décès, de se prévaloir de cette propriété acquise au décès de leur premier parentLa conséquence serait alors une double imposition aux droits de succession.

Crédits : Article rédigé par Le blog patrimoine

L’article 162 de la loi n° 2019-1479 du 28 décembre 2019 de finances pour 2020 a modifié le 5° du B du I de l’article 199 novovicies du Code général des impôts relatif au dispositif Denormandie en remplaçant le terme « travaux de rénovation » par le terme « travaux d’amélioration » .


Le décret n°2020-426 du 10 avril 2020 publié au journal officiel le 15 avril 2020 vient enfin définir ces nouveaux travaux éligibles. Il ouvre le dispositif aux travaux réalisés sur les annexes et élargit les possibilités de création de surfaces. 

Les nouveaux travaux  » d‘amélioration  » éligibles

Auparavant, le dispositif n’était centré que sur les travaux de modernisation, d’assainissement, d’aménagement et visant des économies d’énergies portant sur les seules surfaces habitables à l’issue des travaux (y compris les combles et garages transformés en habitat individuel).

Dans le même esprit, le dispositif est désormais étendu aux surfaces annexes,  ainsi qu’à la création de surfaces habitables et annexes nouvelles.

Travaux réalisés sur les surfaces annexes préexistantes

Auparavant les travaux entrepris sur les annexes étaient exclus du dispositif Denormandie (sauf les transformations en surfaces habitables des combles et garages en habitat individuel).

Le décret rend désormais éligibles les travaux portant sur les annexes suivantes : 

  • les garages
  • les emplacements de stationnement
  • les locaux collectifs à usage commun
  • les loggias
  • les balcons
  • les terrasses accessibles privatives
  • les vérandas
  • les séchoirs extérieurs au logement
  • les caves d’une surface d’au moins 2 mètres carrés 
  • les garages et combles accessibles en habitat individuel uniquement.

Travaux de création de surface habitable et annexe


Si le décret n’apporte que peu de nouveautés s’agissant des travaux entrepris sur les surfaces habitables préexistantes il en est autrement s’agissant des surfaces nouvelles.

Auparavant, outre les travaux de transformation en habitation, la création de surface habitable n’était possible qu’à partir de l’aménagement de surfaces annexes limitées (combles accessibles et garage en habitat individuel). Le décret rend désormais éligible la « création de surfaces habitables nouvelles ou de surfaces annexes ».

Cette rédaction surprenante dans un dispositif dit de « rénovation » semble permettre toute création de surface en dehors même du volume bâti (ex : création d’étages). Cela en fait un outil puissant de redynamisation des cœurs de ville. 

Une réponse ministérielle du 31 mars 2020 a cependant précisé que les travaux de démolition totale pour reconstruction ne sont pas éligibles. 

Un dispositif largement amélioré

Même si certaines imprécisions demeurent quant à l’éligibilité des dépenses liées à la création de surfaces nouvelles qui seront certainement levées lors de la publications des commentaires de l’administration fiscale, la prorogation du régime Denormandie jusqu’au 31 décembre 2022, la suppression de la notion de « cœur de ville » et l’extension des travaux éligibles fait du régime Denormandie un dispositif incontournable dans le cadre de la lutte contre l’étalement urbain et du renforcement la restauration du patrimoine bâti.

En quoi la crise du Covid-19 aura-t-elle modifié les attentes des Français par rapport à la pierre locative ? Découvrez les résultats de l’enquête de Seloger.fr

Post-confinement, 27 % des investisseurs privilégieront la proximité

Il ressort d’une étude réalisée début avril, en partenariat avec l’Observatoire du Moral Immobilier (OMI) qu’une fois que le confinement aura été levé, 3 investisseurs sur 10 choisiront d’acheter un bien immobilier près de chez eux. En effet, investir dans la pierre locative à proximité de son lieu d’habitation est avantageux à plus d’un titre. Outre la connaissance qu’il aura – à priori – du marché immobilier local (rapport entre l’offre en logements et la demande locative, secteurs les plus recherchés, prix pratiqués…), l’investisseur verra ses démarches considérablement facilitées (travaux de rénovation, visites du bien, états des lieux).

En revanche, 61 % des investisseurs interrogés ne feront pas de la proximité un critère prioritaire au lendemain du déconfinement. À ce titre, ces chiffres sont à rapprocher de ceux d’une précédente étude datant de février dernier et dont il ressortait que pour 78 % des futurs investisseurs, l’attachement affectif qu’ils éprouvaient pour le secteur au sein duquel serait situé leur achat, avait de l’importance. Loin des yeux…

Crédits : Seloger.fr

Les salariés en arrêt de travail pour garde d’enfant passeront en chômage partiel

Le mois de mai apporte son lot de nouveautés. Et notamment pour les salariés placés en arrêt de travail pour situation de vulnérabilité face au virus ou pour garde d’enfant pendant le confinement. A partir du 1er mai, ils ne dépendront plus de la Sécurité sociale et seront placés en chômage partiel. La mesure était particulièrement attendue pour environ deux millions de salariés, qui risquaient de perdre une partie de leur rémunération en raison de la dégressivité appliquée aux indemnités maladie, au bout d’un mois d’arrêt. Ce changement de statut leur permettra de percevoir 84% de leur rémunération nette, et 100% s’ils gagnent le salaire minimum.

Les frais de notaires en chute

Dans l’ensemble, les frais de notaire vont également baisser d’environ 1,9% pour la plupart des actes comme les ventes immobilières, les déclarations de succession, mais également les donations et les contrats de mariage.

Se pacser va coûter moins cher

Ceux qui avaient prévu de se pacser ont bien fait d’attendre . A partir du 1er mai, la conclusion d’un Pacte civil de solidarité (PACS) coûtera quasiment deux fois moins cher, avec un tarif qui passera à 102 euros, contre 230 euros actuellement pour rédiger une convention. A cette somme, il faudra également ajouter les frais d’enregistrement de l’acte, une taxe à destination de l’Etat, d’un montant de 125 euros. Au total, le coût d’un PACS conclu devant notaire reviendra à 227 euros dans quelques jours, contre 355 euros à l’heure actuelle.

Les tarifs du gaz sont en baisse

Les économies continuent pour les millions de foyers qui utilisent le gaz. La Commission de régulation de l’énergie (CRE) a annoncé une baisse des tarifs de 1,3% au 1er mai. Dans le détail, la baisse est de 0.3% pour le gaz de cuisson, de 0,7% pour le double usage eau chaude et cuisson et de 1,3% pour ceux qui l’utilisent pour se chauffer. Cette baisse est directement liée aux coûts d’acheminements du gaz, en recul depuis plusieurs mois.

Sources : Capital