Qui hérite de quoi dans une famille qui est recomposée ?

Si le défunt a des enfants issus d’une autre union, l’époux survivant hérite du quart de la succession du défunt en pleine propriété et les enfants du défunt se partagent les trois-quarts restants par parts égales. Le quart attribué au conjoint survivant est donc définitivement perdu pour les enfants du défunt issus d’une autre union. Si le conjoint survivant a lui aussi des enfants issus d’une précédente union, ce sont eux qui récupèreront le quart de la succession au décès de ce dernier. 

Si le couple possède également des enfants communs, ils récupèreront alors la part perçue par le conjoint survivant au décès de celui-ci et se trouveront donc avantagés par rapport à leurs « demi-frères/sœurs ».

C’est pourquoi il est très important de préparer sa succession afin de préserver l’entente familiale et s’assurer que ses volontés seront respectées au-delà du décès. Ainsi, il existe des solutions pour protéger les enfants ou encore de préserver l’équité entre les enfants issus de différentes unions.

La donation-partage

La donation-partage permet de répartir les biens du défunt entre ses enfants et par exemple d’attribuer une part plus importante aux enfants nés d’une précédente union et préserver ainsi l’équité entre tous les enfants du défunt.

La donation graduelle

La donation graduelle permet au conjoint survivant et aux enfants du défunt de profiter successivement du patrimoine car elle permet de transmettre au conjoint un bien qui, à son décès, reviendra aux enfants du défunt après le décès du conjoint. La donation graduelle est possible quel que soit le lien de parenté entre le donateur et le donataire.

L’Assurance-vie

L’assurance vie permet de transmettre jusqu’à 152.500 euros au bénéficiaire de son choix, sans droit de succession. Elle permet de répartir librement les sommes entre les enfants et par exemple léguer un capital plus important aux enfants nés d’une précédente union.

Il faut cependant veiller à respecter la part réservataire de chacun. En effet, les sommes transmises dans le cadre de l’assurance vie ne font pas partie de la succession du défunt, c’est à dire du patrimoine à partager entre les héritiers réservataires. La part réservataire s’en trouve ainsi réduite. Si les sommes représentent une part trop importante du patrimoine du défunt, on parlera de prime « manifestement exagérée » et les héritiers réservataires peuvent se sentir lésés et contester le contrat devant le juge.

Le testament

Le testament permet d’organiser la succession en prévoyant la répartition des biens. Dans le cas du cas testament, il faut veiller, là encore, à respecter la réserve héréditaire de chacun.

Sources : article de Boursorama Banque

Selon une étude de Meilleurtaux.com. plus d’un emprunteur sur deux dispose de moins de 10% d’apport

Sans un apport élevé vous avez peu de chances d’obtenir un crédit immobilier. C’est le message qui était en vogue ces derniers mois. Il s’avère que ce n’est pas forcément le cas. Pour autant, cela ne signifie pas que l’on peut emprunter sans apport.

Concrètement, si votre apport est faible – moins de 10% voire moins de 5% , vous pouvez espérer obtenir le feu vert de votre banque, à une seule condition: que votre taux d’endettement ne dépasse pas les fameux 33% de vos revenus nets. Chiffres à l’appui: 53% des dossiers financés entre le 11 mai et le 27 août 2020 par le courtier Meilleurtaux.com, disposaient de moins de 10% d’apport.

Parmi eux, plus d’un tiers (37%) affiche un taux inférieur à 5%. «Le faible taux d’apport n’est finalement pas si bloquant que cela dans l’obtention d’un crédit immobilier», reconnaît Meilleurtaux.com.

Ce sont les jeunes qui sont le plus à même de demander un crédit immobilier, dont 1/4 d’entre eux gagnent moins de 2000 eruros par mois. Il dispose de peu d’apport et doivent donc rester vigilants pour que leur taux d’endettement ne dépasse pas les 33%.

Une sélectivité qui se confirme dans les chiffres. Ainsi, si 36% des dossiers déposés dépassent le taux de 33% d’endettement maximal, ce taux tombe à 16,9%, une fois que la banque a rendu son verdict, selon les chiffres de Meilleurtaux. C’est la conséquence des restrictions du HCSF.

«La structure du marché n’évolue pas trop. Par contre, la demande est plus faible du fait des restrictions du HCSF qui exclut les plus modestes et les investisseurs locatifs», explique Hervé Hatt. Et, aux dires des banques, ce resserrement va aller en s’accroissant dans les prochains mois. Les taux sont stables et devraient rester durablement bas. De quoi continuer d’alimenter la demande et d’accroître la pression sur les plus fragiles.

Crédits / sources : Article du Figaro

L’offre et de la demande de logements en location ont connu une forte progression au cours de l’été, par rapport à 2019. Une agence spécialisée en ligne a observé une hausse de 35 % de son trafic, un doublement du nombre de logements proposés et une multiplication par six des recherches.

Avant même cette rentrée, les Français étaient nombreux à se tourner vers la location pour trouver le logement qu’ils occuperaient en septembre.

Les chiffres de l’offre comme de la demande se sont envolés pendant l’été 2020. L’agence immobilière Blue a par exemple enregistré une augmentation de 35 % de l’activité de ses utilisateurs entre juillet-août 2019 et la même période cette année, rapporte ainsi BFM Immo.

Sources / Crédits : Article de Boursorama Banque

Après un rebond post confinement, l’Observatoire du Crédit Logement a observé UNE BAISSE des taux des crédits cet été.

C’est une bonne nouvelle pour cette rentrée ! D’après le dernier Observatoire Crédit Logement/CSA, le taux moyen des crédits immobiliers a légèrement baissé en août en France. Elle donc suite à une remontée au début de la crise sanitaire.

Les taux des crédits immobiliers se sont en moyenne établis à 1,24% toutes durées confondue sur le mois d’août. Il s’agit d’un léger recul par rapport à juillet, qui avait déjà marqué un déclin.

Pendant l’été, les banques ont à nouveau rendu leurs barèmes plus avantageux « afin de soutenir la demande de crédits immobiliers, sur des marchés toujours à la peine, en dépit du rebond constaté avec la sortie du confinement », explique l’observatoire.

Le mois d’août a également enregistré des conditions de crédits moins strictes au niveau de la durée moyenne. Celle-ci s’était nettement raccourcie le mois précédent, semblant témoigner d’une attitude moins ouverte des banques. Cette évolution n’aura été que ponctuelle. En août, la durée moyenne s’est à nouveau allongée de six mois à 230 mois .

Crédits / sources : Article de CAPITAL